Deux ans après les faits, le parquet d'Angers vient de mettre cinq personnes en examen dans le cadre de l'affaire du balcon effondré.
"Cette semaine, le responsable du cabinet d'architecture, le dirigeant de l'entreprise de gros œuvre, deux salariés de l'entreprise de gros œuvre (un conducteur de travaux et un chef de chantier) ainsi que le chargé d'affaire de l'APAVE (organisme de contrôle technique de construction ainsi que des installations) ont été mis en examen des chefs d'homicides involontaires et de blessures involontaires", a annoncé Yves Gambert, le procureur de la République d'Angers.Le 15 octobre 2016, l'effondrement d'un balcon rue Maillé à Angers avait provoqué la mort de quatre jeunes gens. 14 autres personnes avaient été blessés.
L'enquête judiciaire ouverte pour "homicides et blessures involontaires" menée durant deux années a permis de mettre au jour des défauts de construction du balcon, notamment du béton de mauvaise qualité, des aciers mal placés...
L'information judiciaire ouverte a permis aux juges d'instruction co-saisis de procéder "à de multiples investigations qui ont permis d'identifier les différents intervenants lors du chantier. Parallèlement, ils ont ordonné deux expertises afin d'établir les modalités de construction de l'immeuble effectivement mises en œuvre et de recherche les causes de l'effondrement afin de déterminer les responsabilités', a précisé Yves Gambert.
Le soir 15 octobre 2016, 2 soeurs invitent leurs amis pour une crémaillère dans leur appartement.
Il est aux environs de 23 heures lorsque le balcon du 3e étage, où se trouvent 18 personnes, s'effondre. Le bilan est lourd : 4 morts et 14 blessés.