Le président du conseil régional et sénateur Les Républicains, Bruno Retailleau, était l'invité d'Éléonore Duplay dans le 19/20 de ce vendredi 27 mai. Il est revenu notamment sur les récentes mobilisations contre la loi travail.
Les blocages sont levés dans les dépots pétroliers mais...
Le président du conseil régional des Pays de la Loire, Bruno Retailleau, qui certes constate le déblocage, estime ce soir dans le 19/20 régional que "le climat reste quasi-insurrectionnelle en plein état d'urgence". Il rappelle les nombreux policiers blessés dans les récentes manifestations "on a tous vu ces images dramatiques à Nantes de ce fonctionnaire de police qui a failli se faire lyncher, la Loi doit mieux les protéger, il faut interdire les casseurs de manifestations en les identifiants par de la vidéo-protection sur les parcours et donner des outils juridiques aux Préfets" poursuit le Président du groupe Les Républicains au Sénat qui vient de déposer un projet de Loi "tendant à garantir le droit de manifester paisiblement et à prévenir les troubles à l’ordre public".
Le chantage n'est pas celui du groupe TOTAL
Le PDG du groupe pétrolier français, Patrick Pouyanné, a menacé de revoir ses projets d'investissements dans les raffineries françaises face au blocage des sites: un chantage, selon la CGT. "Ce qui constitue un chantage" rétorque Bruno Retailleau "c'est de ne pas faire voter démocratiquement par les salariés la reconduction ou non d'une grève. Ce qui est un chantage aux emplois et à l'économie c'est de bloquer l'économie d'un pays. J'ai eu le Président de TOTAL au téléphone, il est trés remonté et m'a indiqué qu'il aurait une explication avec les syndicats dont l'esprit de responsabilité est vacant".>> Pour revoir le journal et l'interview de Bruno Retailleau , cliquez ici
La Région retire sa subvention au salon du végétal: explications
En marge de son intervention dans le journal régional, Bruno Retailleau s'est exprimé sur le projet du Salon du végétal qui souhaite quitter son fief historique, Angers, pour s'installer à Nantes. Cette décision du Bureau horticole régional (BHR), organisateur du salon, a entrainé l'annonce du retrait de la subvention de 40.000 € que lui verse la Région des Pays de la loire. Une décision "politique" pour certains, le Président de la région conteste: "Je n'ai pas été élu pour que l'on concentre les activités sur Nantes, il est juste question d'équilibre du territoire. Angers est un point fort de filière horticole, avec un pôle de compétitivité sur le végétal. Notre subvention elle a un sens: les salons doivent être en adéquation avec le territoire et ses force économiques, ses filières. Si le Salon du végétal est à Angers, ce n'est pas parce que la majorité est de droite: la manifestation était présente depuis bien des années parce que cela avait un sens. Ce n'est pas de la politique, c'est de la cohérence parce qu'il y a là un écosystème autour de la thématique végétale. J'en appele au Bureau Horticole pour qu'il revienne sur sa décision".