Pour ce quatrième jour de manifestation et après le week-end chaotique du 1er décembre on craignait le pire. Il semble que cette journée ait été maîtrisée. Si de nombreuses interpellations ont eu lieu à travers la France l'ordre a été maintenu.
Depuis ce samedi matin la région a vécu au rythme d'un mot d'ordre, à manifester. Dans tous les départements des routes, des zones industrielles ont été bloquées.
Les revendications se sont exprimées dans le cadre des rassemblements, mais aussi au sein de certaines mairies rurales qui ont ouvert leurs portes afin de permettre aux populations qui ne souhaitent pas s'engager dans la violence, de venir écrire leurs doléances. L'occasion de repositionner les mairies dans le débat démocratique local.
Dans les grandes villes comme Nantes, Laval, Angers, Saint-Nazaire, les face-à-face ont opposé forces de l’ordre, ouvriers et des jeunes. Ces affrontements ont eu lieu, parfois, au milieu des badauds qui tentaient de faire leurs courses de Noël. Une dizaine d'interpellations à Nantes, 551 en France, un chiffre rarement atteint pour ce genre de mouvement.
En fin de journée, quelques casseurs occupaient encore le terrain. Y aura-t-il un cinquième samedi ?
GRAND FORMAT réalisé grâce aux photographies de nos confrères : Vincent Raynal à Nantes, Christophe François à Saint-Nazaire et Eric Aubron à Angers