L'enquête des gendarmes s'oriente vers un geste désespéré du père de famille de Sainte-Marie-de-Redon
Sainte-Marie-de-Redon (35) : drame familial
C'est la piste du drame familial qui est privilégié à Sainte-Marie de Redon, en Ille-et-Vilaine. Un père de famille de 37 ans a tué ses deux filles âgées de 2 et 4 ans samedi 8 octobre, avec une carabine, avant de retourner l'arme contre lui.
Le drame s'est produit samedi soir (8 octobre), dans un hameau de Sainte-Marie de Redon, Ille-et-Vilaine.
En rentrant dans la soirée à son domicile, la mère de famille a trouvé sur la porte un petit mot de son conjoint lui demandant de ne pas entrer dans la maison et d'alerter tout de suite les gendarmes.
A leur arrivée sur les lieux vers 23 heures, les gendarmes trouvent dans une chambre à l'étage les corps du père de famille, et de ses deux petites filles âgées de 2 et 4 ans.
Elles ont été tuées, d'après les premières constatations, avec une carabine de chasse.
Voir la vidéo, vignette à gauche
Le couple n'allait pas bien et envisageait une séparation.
Une situation que n'aurait pas supporté le mari.
L'enquête des gendarmes s'oriente vers un geste désespéré du père. Ils évoquent "un double infanticide par arme à feu".
Des autopsies ont été ordonnées.
Sous le choc
Lecouple s'était installé dans cette maison il y a deux ans. Une longère dont le couple téait propriétaire.
Le père de famille venait de trouver un poste d'enseignant en agronomie dans un centre de formation à Nozay, en Loire-Atlantique.
Ce matin, dans le journal Presse Océan, le directeur du centre se dit "choqué".
« Je l’avais rencontré à plusieurs reprises ces derniers temps et absolument rien ne laissait présager un tel geste », a-t-il assuré à nos confrères de la presse écrite.
Stupéfaction également dans le voisinage du couple.
«Il (le père) était super heureux d'avoir retrouvé un travail dans son domaine, à la rentrée, en septembre. Tout allait bien, a raconté une voisine aux journalistes du Télégramme de Brest. "C'était quelqu'un de très cultivé. On entretenait avec eux des relations de bon voisinage. C'était un jeune couple. C'est inimaginable pour nous ce qui s'est passé."
Les deux fillettes étaient scolarisées à l'école Notre-Dame de Redon, où une cellule de soutien psychologique a été mise en place