En Mayenne la gendarmerie incite les victimes de violence conjugale à parler. Une rencontre débat était organisée cet après-midi avec témoignages
d'anciennes victimes, professionels du secteur social, gendarmes et le procureur de la république.
Une opération de communication. Oui mais cette fois pour la bonne cause. La gendarmerie de la Mayenne vient d'organiser une rencontre-débat sur le thème des violences conjugales. C'est une première. Melina et Stéphanie : 2 jeunes femmes ont témoigné. Objectif de tous les intervenants : faire savoir que les victimes ou futures victimes ; les femmes en danger ne doivent pas se taire et oser dénoncer leur agresseur. Le piège est souvent le même : une progression latente vers des actes de plus en plus violents. "Cela commence par de simples mots" explique Stéphanie.
"C'était rien, c'était qu'une claque" voilà ce que les gendarmes ou les professionels entendent bien souvent. "Une gifle, c'est déja l'innacceptable. Et d’ailleurs passible de 3 ans de prison" précise le Colonel David Bièvre, commandant le groupement de gendarmerie du département.
Mais la suite est généralement bien plus grave. En France une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les 3 jours.
Et puis il y a les enfants. Trop souvent traumatisés par des scènes difficiles à vivre et incompréhensibles pour eux. Alors au delà de la justice, il exsite tout un réseau d’aide aux victimes. Et un numéro de téléphone national
: le 3919. Pour accompagner et orienter les femmes victimes de violences et d'agression sexuelles. L’appel est gratuit, anonyme et ne figure pas sur les factures de téléphone. Egalement ce site web :
www.stop-violences-femmes.gouv.fr