Les Sables d'Olonne : tensions entre jeunes et forces de l'ordre, 400 renforts annoncés en Vendée et Loire-Atlantique

400 renforts militaires et policiers vont arriver en Loire-Atlantique et en Vendée dans les prochains jours. Une annonce du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Aux Sables d'Olonne, on en attendait pas moins. Depuis deux week-end la tension monte entre forces de l'ordre et bandes de jeunes.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La demande des élus était de plus en plus forte ces dernier temps. En visite sur les plages de l'Hérault, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a annoncé ce lundi 5 juillet le déploiement de 3600 policiers et gendarmes au pic de l'été dans 33 départements touristiques majeurs. Dans notre région : 265 en Loire-Atlantique et 141 en Vendée où les attentes étaient grandes.

"Pour encadrer l'afflux touristique, 125 gendarmes dont certains de la Garde républicaine et 16 policiers, parmi lesquels des nageurs-sauveteurs, seront mobilisés jusqu'au 29 août inclus", précise la préfecture des Pays de la Loire.

La Loire-Atlantique est le deuxième département à recevoir le plus gros contingent de personnel de sécurité. "Avec entre autre une compagnie de CRS, d'agents de police secours ou encore de motards et de fonctionnaires de la BAC".

 

Aux Sables d'Olonne, 2 week-ends de violences

Ce lundi soir 5 juillet, Yannick Moreau, maire des Sables d'Olonne a proposé une motion au Conseil municipal, votée à l'unanimité, pour demander "solenellement à l'Etat de déployer des renforts de police aux Sables d'Olonne, alors que la ville est le théâtre de violences inacceptables" .

Attroupements, dégradations, agressions, chaque week-end de nouveaux heurts viennent troubler la tranquillité de la cité balnéaire qui s'apprête à accueillir les premiers touristes. "Avant même que la saison estivale n'ait vraiment commencé, et alors même que chacun aspire à retrouver enfin le plaisir de partager des moments conviviaux, notre ville des Sables d'Olonne a été le théâtre de graves évènements mettant à mal la tranquillité et la sécurité publique", déplore le maire des Sables d'Olonne.


 

Violences et agressions de représentants de forces de l'ordre sont devenus le lot de chaque week-end dans notre cité balnéaire. C'est intolérable ! Face à une violence croissante qui, semaine après semaine, change de nature, de dimension, d'intensité, il est urgent de déployer une réponse adaptée, forte, ferme et proportionnée

Yannick Moreau, maire des Sables d'Olonne

Ce week-end pourtant, une compagnie de CRS avait été déployée. Force est de constater que cela n'a pas suffit. 

Une population qui triple en période estivale

"La situation exige plus qu'une présence ponctuelle et partielle. Ce sont des renforts mobiles et zonaux, tout au long de l'été, nuit et jour, 7 jours sur 7 qui s'avèrent la seule réponse possible pour une cité de notre taille, de notre attractivité, dont la population passe de 45000 à 200 000 habitants en saison", rappelle Yannick Moreau.

L'été a plutôt mal commencé sur le remblai de la commune vendéenne. Ce week-end malgré, une présence policière déjà renforcée des affrontements ont eu lieu le long de la grande plage, en plein centre-ville. 150 jeunes s'en sont pris aux forces de l'ordre, en leur jettant des projectiles dans la nuit de samedi à dimanche. La situation n'a été maîtrisée qu'à 5 heures du matin. 

Deux personnes ont été interpellées. Placé en garde à vue et jugé en comparution immédiate, un jeune nazairien a été condamné à six mois de prison de ferme et incarcéré à Fontenay-le-Comte en Vendée.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information