A Châteaubriant, les lycéens sont également dans la rue pour lutter contre les réformes du gouvernement dans l'éducation.
Ce vendredi matin, ils sont environ 200 élèves du lycée polyvalent Guy Moquet/Etienne Lenoir, à avoir convergé vers le centre de Châteaubriant.
"Je suis soeur d'une lycéenne et d'une collégienne, je suis ce matin à leurs côtés pour les protéger", explique Wadis Meurée, "mais aussi contre la réforme des lycées et parce que je me préoccupe de l'avenir de ces jeunes".
Selon la jeune femme, les collégiens de Schumann, le collège proche du lycée, seraient aussi dans la rue.
Information démentie par le principal du collège. "Ce matin, nous avons fait rentrer nos collégiens dans l'établissement", nous a garanti Jérôme Pairaud, "il n'y a pas de collégiens dans les rues de Châteaubriant"
Ce vendredi matin, les lycéens poursuivent leur mouvement de protestation au Mans et se sont réunis devant le lycée Touchard. Ils ont rejoint jeudi après-midi les étudiants qui, eux, protestent contre l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants étrangers, hors Union Européenne.
Jeudi matin, deux magasins ont été pillés, en marge d'une manifestation dans le centre-ville, par des casseurs.
A Nantes, les lycéens sont de nouveau mobilisés ce vendredi matin, notamment à Livet ainsi qu'à Jean Perrin à Rezé.
Au lycée Mandela, sur l'île de Nantes, les lycéens se sont également rassemblés. Une nouvelle fois des casseurs sont venus "polluer" le mouvement. Les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène.
De son côté, l'université de Nantes annonce la fermeture du campus du Tertre jusqu'à lundi 14 heures.
"Au regard de l’actualité sociale à l’échelle nationale, l’université ne souhaite pas que le campus du Tertre soit un lieu de tensions et qu’un climat de violence s’installe, dégradant les conditions de travail de nos personnels et de nos étudiants", précise la direction de l'Université.