La CGT était allé manifester à Paris devant le ministère de la Transition écologique pour demander un moratoire sur la fermeture des quatre centrales à charbon annoncée pour 2022. Mais elle n'a pas obtenu gain de cause. Du coup, elle a décidé de poursuivre la grève.
"On a l'impression que le gouvernement ne comprend que la manière forte". Celui qui parle ainsi, c'est Gwenaël Plagne, le délégué CGT de la centrale de Cordemais.Les manifestants montés à Paris attendaient beaucoup de leur entrevue avec le ministère de la Transition écologique. Ils ont été reçus par de nombreux directeurs de cabinet dont l'ancienne préfète de Loire Atlantique, Nicole Klein. Ils venaient demander un moratoire pour repousser la fermeture des quatre centrales à charbon qui génèrent directement et indirectement 5 000 emplois.
Après les annonces du Président Macron sur les tarifs du gaz et de l'électricité, ils pensaient que le moment était favorable. Mais le gouvernement est resté inflexible. Il n'y aura donc pas de moratoire et les centrales fermeront bien en 2022.
La CGT venait également défendre le projet de conversion à base de biomasse qui permettait de sauver des emplois. Mais ils n'ont obtenu aucune garantie.
.
"Pour Ecombust, la porte n'est pas fermée" indique Gwenaël Plagne. "Mais on ne sait pas si elle est vraiment plus ouverte".
La CGT va donc continuer à mettre la pression en reconduisant le mouvement de grève. Les deux tranches à charbon sont donc encore à l'arrêt ce vendredi. Cela n'a pas encore d'impact sur la distribution d'électricité dans la région. Mais la CGT envisage de durcir ses actions à l'image des gilets jaunes.