On a frôlé la catastrophe ce samedi à la Baule, en Loire-Atlantique. Un zodiac des sapeurs-pompiers parti avec à son bord trois sauveteurs pour une opération de secours, s'est retourné. Les trois sauveteurs sont sains et saufs.
En début d'après-midi ce samedi, une équipe de sauveteurs des pompiers est intervenue pour venir en aide à un kite-surfer qui dérivait en baie de La Baule.
En fait, le propriétaire du kite-surf avait pu regagner la plage par ses propres moyens mais il restait à récupérer la voile.
La météo était assez mauvaise cet après-midi et il y avait de fortes rafales de vent ainsi que de la houle. Le zodiac des sapeurs-pompiers s'est retourné, projetant à l'eau les trois sauveteurs.
L'un d'eux est parvenu a regagner la plage à la nage. C'est une équipe de la SNSM qui est allée au secours des deux autres et qui a également pris en remorque l'embarcation des pompiers.
On ne déplore, heureusement, aucun blessé.
Un rappel à la prudence du SDIS
Dans un communiqué, le SDIS de Loire-Atlantique "rappelle à la prudence les plaisanciers sortant en mer pour la pratique d’engins de loisir alors que Météo France avait lancé une vigilance météo pour vents violents et risque de vagues-submersion. Les conditions de mer et de vent ont fait prendre des risques aux sauveteurs alors que la personne recherchée avait regagné la plage sans prévenir les secours de son retour à bon port."
Des régles élémentaires en mer
"Samedi il y avait des dizaines de kite surfers en mer, il n'y plus d'hiver, dès que les conditions météos sont bonnes les gens sortent", précise Thierry Caudal, le président de la station SNSM de Pornichet,
Être humble et connaître ses limites
"Une règle d'or pour les kite surfers, rappelle Thierry Caudal, il faut inscrire son nom sur la voile. Quand on en récupère une, ça nous permet de vérifier si le kite-surfer est toujours en mer ou s'il a pu regagner le rivage"
"En cas de problème, il faut privilégier le 196, le numéro du Cross, pour toute activité nautique, précise Thierry Caudal, le Cross sait quels moyens sont déjà en mer et quels moyens envoyer".