Les grandes marées, le bonheur des pêcheurs à pied. "On arrive à aller dans des coins qui sont plus inaccessibles habituellement"

Avec un magnifique soleil, c'était un dimanche de grande marée parfait pour la pêche à pied. De quoi régaler ses amateurs, frustrés par les arrêtés d'interdiction de pêche de ces derniers mois.

C'est une bande de sable entre les parcs à coquillages, séparée du rivage par le traict du Croisic, cette langue de mer qui ne disparaît jamais vraiment. Pendant les grandes marées, l'endroit devient un paradis de pêche à pied.

"Là, on apprécie, il fait beau, c'est magique. On passe un bon moment et en plus, il y a de quoi faire", nous explique une pêcheuse.

Ici, pas de surprise, on ne trouve que des coques et des palourdes, mais en grande quantité et toutes de très belles tailles.

"Sur des grandes marées comme ça, on arrive à aller dans des coins qui sont plus inaccessibles habituellement. Donc il y a plus de vie, plus de palourdes, de coques ou autres. C'est plus sympa", raconte une autre pêcheuse.

De nombreuses interdictions hivernales

Pour les pêcheurs à pied, ce sont des retrouvailles. L'hiver ayant été marqué par de nombreuses interdictions. La faute aux pluies qui ont amené en mer de très grandes quantités d'eau douce avec des nutriments, mais aussi des polluants.

"C'est bon pour la pousse des coquillages, c'est bon pour leur croissance. C'est moins bon pour les humains, explique Stéphane Auffret, directeur de l'Océarium du Croisic, car souvent, ça entraîne aussi des risques de pollution et des risques de gastroentérite, des choses comme ça".

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Dans l'idéal, il vaut mieux attendre un mois ou deux pour consommer des coquillages en quantité après de fortes précipitations. Au Croisic, c'est surtout la marée qui freine les ardeurs.

"Là, on arrive à l'heure où il va falloir arrêter pour pouvoir repartir. Donc là, je ne sais pas, on a peut-être deux, trois kilos, je ne sais pas", explique une pêcheuse.

Car même pendant les grandes marées, la pêche à pied n'est ici accessible que pendant un créneau d'1 h 30 maximum. Après, il faudrait traverser le bras de mer à la nage ou à tire-d’aile comme les oiseaux.

Le reportage de Eleonore Duplay, Juliette Poirier et Nicolas Guilbaud

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