En cette période de l'année, beaucoup de plaisanciers remettent leurs bateaux à l'eau. À bord, les fusées de détresse sont obligatoires, mais il est important d'en vérifier les dates de péremption. Un risque d'explosion ou de combustion n'est pas exclu.
S'il est essentiel et obligatoire d’emporter du matériel de sécurité lors des navigations de plaisance ou professionnelles, il faut aussi et surtout s'assurer de respecter scrupuleusement les dates de péremption.
Las...de nombreux marins ont bien les ustensiles ad hoc mais leur date d'utilisation est parfois largement atteinte, voire dépassée de plusieurs années, c'est que le temps file et que ce matériel n'est souvent valable que trois ou quatre ans !
Le problème, c'est que garder des feux à main, des fumigènes ou des fusées parachute, dans sa soute ou son garage peut s'avérer dangereux. Avec l'humidité, la poudre peut être amenée à se dégrader et à exploser seule. Cela peut donc engendrer incendies et blessures.
Que faire alors ?
Logiquement, les magasins d'accastillage doivent les reprendre en échange d'un achat de fusées neuves... Un principe de consigne qui ne fonctionne pas car la plupart des commerçants ne jouent pas le jeu.
Certains utilisateurs sont donc tentés de les déposer en déchetterie, ce qui est totalement interdit.
Une à deux fois par an, des collectes sont cependant organisées sur le littoral pour permettre aux navigateurs de se débarrasser de leurs matériels périmés.
C'était le cas ce samredi à Piriac-sur-Mer et au Pouliguen.
Le reportage d'Elodie Soulard, Boris Vioche et Carole Mijeon.
Le fruit de cette collecte, coorganisée avec l'artificier Tony Chauvelier, sera acheminé vers un site sécurisé à Brest et l'ensemble sera brûlé.
Depuis 2018, grâce à ce type de collectes, près de 4 tonnes de fusées n’ont pas fini dans la nature, ni causé d’accident.