À Rezé, au sud de l'agglomération nantaise, les chiffres de la délinquance sont en baisse depuis 2020. Les vols par effractions notamment ont été divisés par deux. Les cambriolages diminuent de 30 %.
"Ils ne se substitueront pas aux policiers nationaux, mais interviendront de façon complémentaire", précise la ville.
La police municipale agira en lien étroit avec les médiateurs, les agents de surveillance de la voie publique dans le but d’apporter "des réponses graduées allant de la prévention et médiation à la sanction". Fin 2025, une Maison de la prévention et de la tranquillité ouvrira ses portes. Objectif ? Répondre aux préoccupations de la population en "informant et en accompagnant." "La création d’une police municipale permettra de renforcer la politique de tranquillité publique de la ville de Rezé afin d’améliorer la sécurité et le bien-vivre ensemble", précise Jean-Christophe Faës. Le dimanche 2 octobre 2022, les Rezéens s'étaient très peu déplacés pour la consultation citoyenne sur la création ou non d'une police municipale. Le taux de participation était de seulement 20,08%. Les habitants (42 000 au total) avaient dit oui à plus de 70 %. À l'issue du vote, Agnès Bourgeais, maire de Rezé, avait déclaré "au-delà du problème de la police municipale ou nationale, l’inégalité sociale fait le terreau de la violence. Et pour pouvoir lutter contre, il faut des moyens, notamment humain. L’État doit l’entendre." Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv |