La Loi ORE a déchaîné les étudiants. Ils se sont mobilisés contre ces mesures qu'ils jugent élitistes jusqu'à faire annuler certains examens. L'Université de Nantes, après plus de deux mois de contestations, prend ces derniers jours des décisions pour organiser des partiels.
Depuis deux mois, étudiants et professeurs se rassemblent pour protester contre la loi ORE, accusée d'instaurer un système de sélection à l'entrée de
l'université. En période de partiels, le mouvement résonne particulièrement et pour cause, les militants vont jusqu'au blocage des examens.
L'Université de Nantes a réagi plusieurs fois sur les réseaux sociaux. Il semblerait que les différentes Unités planchent en ce moment sur la dématérialisation des partiels. L'Université Rennes 2 a déjà opté pour cette option en organisant des examens en ligne.
"Les étudiants inscrits à l'IGARUN, en sociologie, en Histoire, en Histoire de l'Art, et Archéologie, ainsi que les étudiants inscrits au département des Sciences de l'Education, n'ont aucune épreuve sur table. Ils seront informés très prochainement par leurs enseignants qui leur communiqueront les nouvelles modalités de validation des connaissances (distanciels, oraux, dossiers...). Les épreuves reportées [des 16 et 17 mai] seront rattrapées selon ces mêmes modalités" pouvait-on lire sur la page Facebook de l'Université.