À Nantes, de moins en moins de spectateurs sont présents lors des compétitions sportives. La lutte contre la contamination du coronavirus impose des restrictions d’accueil de supporteurs, voir les matchs à huis clos. La perte financière devient importante pour les clubs.
Les clubs comme le HBC Nantes ou le FC Nantes commencent à s’inquiéter des conséquences financières liées aux restrictions d’entrées lors des matchs.
Ainsi Gaël Pelletier, président du HBC Nantes nous explique qu’à ce jour : "on ne sait pas si les compétions seront maintenues, alors de fait, on s’entraîne, on se maintient en forme et on attend les évolutions".
La propagation rapide du coronavirus l’interroge sur la perte financière de son club :
"Nous, c’est une activité d’événementiel, avec du public, avec des recettes qui sont liées à cet environnement. Le fait de ne pas pouvoir jouer ou de jouer dans des capacités restreintes nous fait perdre de l’argent, autant d’argent qu’il y a de places non occupées".
Gaël Pelletier poursuit : "la billetterie, c’est entre 15 à 20 % du budget du HBC Nantes." Puis vient le calcul : "C’est simple, vous prenez 12 à 15 euros (tarif moyen de la place), vous multipliez par 5 000 le nombre de places pour un match, et ça fait entre 70 et 80 000 euros de perte par match non joué".
En attendant l’évolution de ce virus, reste la question sur la capacité des places lors d’un match tend à se réduire au fil des heures.
Du côté du FC Nantes, si les droits audiovisuels sont trois fois supérieurs aux recettes de la billetterie, on regrette la décision de la ligue de jouer les matchs à huis clos.
"Je pense que soit c'est une situation gravissime et à ce moment-là, faut prendre des mesures radicales, soit c'est moins grave qu'on le suppose," Christian Gourcuff Entraîneur du FC Nantes poursuit "De faire la compétition à huis clos ça n'a aucun sens (...) c'est une décision qui n'est pas satisfaisante."
Le maintien de la Ligue 1 jusqu'à son épilogue reste incertain.
Ce qui est sûr, c'est que les canaris sont privés de public, au moins jusqu'au 15 avril.
►Le reportage de la rédaction :