La finale de la Coupe de France féminine 2024 de volley oppose ce samedi soir 30 mars, à la Halle Carpentier de Paris, les volleyeuses de Nantes, en quête d’un premier titre, et Mulhouse, qui a remporté l’épreuve en 2021. Côté garçons, Nantes Rezé joue le titre ce dimanche 31 mars face à Montpellier
C'est un week-end historique pour le volley nantais. Deux finales pour le prix d'une du volley nantais.
La Halle Georges-Carpentier, dans le 13ᵉ arrondissement de Paris, devrait chauffer
ce samedi soir 30 mars pour la finale de Coupe de France qui met aux prises deux clubs
soutenus par des supporters chauds bouillants, attendus
en nombre dans la capitale.
"C’est une très belle affiche, avec d’un côté, Nantes, qui a dominé la saison régulière en étant en tête quasiment sans discontinuer depuis le début, et Mulhouse, qui fait une saison moins régulière, mais est toujours capable de sortir de grosses performances", commente Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France féminine.
"On sait où on veut aller et comment y aller"
Les deux protagonistes de cette affiche ont plusieurs fois disputé des finales, avec
peu de succès ; Nantes s’est incliné à trois reprises pour le titre (2014 et 2016
contre Cannes, 2019 face à Saint-Raphaël), Mulhouse a perdu quatre finales (2000,
2009, 2010 et 2012, contre Cannes à chaque fois) avant s'imposer contre Istres en 2021.
Autant dire que d’un côté comme de l’autre, les espoirs sont immenses, particulièrement pour Nantes qui n’a jamais remporté de titre national, toutes compétitions confondues.
Ce poids de l’histoire, peut-il peser sur les épaules des partenaires des trois internationales.
françaises, Amandine Giardino (libéro), Amélie Rotar (réceptionneuse/attaquante) et
Emilie Respaut (passeuse) ?
On sent une attente en interne et des supporters, d’autant que Nantes a déjà perdu des finales, mais je ne parlerais pas de pression
Amandine GiardinoLibéro des Neptunes
"Cette saison se passe pour l’instant super bien, on fait même une saison
historique pour le club, on sait où on veut aller et comment y aller. Et quand tu te mets
à enchaîner des résultats, tout devient plus facile, tu emmagasines de la confiance", ajoute-t-elle.
Félix André confirme. "Je pense en effet que la saison des Nantaises leur a permis d’accumuler beaucoup de confiance, avec notamment cette première finale européenne de l'histoire du club (de la Challenge Cup, perdue contre les Italiennes de Novara)."
Leur régularité leur a apporté beaucoup de certitudes dans le jeu, sur lesquelles elles vont pouvoir s’appuyer
Felix AndréEntraîneur adjoint de l’équipe de France féminine de volley
Les forces des Neptunes ? "Une grosse armada offensive, avec des postes 4 percutantes et une pointue, Taylor Mims, qui est la grosse marqueuse de ce championnat", répond l’entraîneur adjoint des Bleues.
Elles ont beaucoup de solutions offensives, avec les centrales aussi. Je leur vois moins de points faibles que Mulhouse ; maintenant, c’est une équipe qui, selon moi, a moins de banc, ça peut jouer si le match dure
Felix AndréEntraîneur adjoint de l’équipe de France féminine de volley
En face, le VMA a des arguments, à commencer, comme l’indiquait Amandine Giardino
cette semaine, par "l’habitude depuis des années d’évoluer dans le haut du tableau
et de ce genre de rendez-vous, Mulhouse joue régulièrement des finales et la Ligue
des champions".
Les Nantaises vont devoir bien servir pour empêcher les filles de l'est de mettre leur jeu en place. D'un côté comme de l'autre, il faudra jouer le match parfait pour soulever le trophée. Coup d'envoi à 20 heures.
Un week-end historique pour le sport nantais ! 🔥
— Nantes Métropole (@NantesMetropole) March 27, 2024
Ce week-end, deux équipes nantaises de volley disputeront une finale de Coupe de France à Paris : le @nrmvolley et les @neptunesnantes. 🤩
🏐 Neptunes vs Mulhouse, samedi à 20h30
🏐 NRMV vs Montpellier, dimanche à 15h30 pic.twitter.com/e1m2HaMnQg
Coupe de France masculine : un premier titre ?
Comme chez les féminines, c’est une affiche inédite que propose la finale masculine avec un affrontement qui promet entre deux clubs qui rêvent d’accrocher l’épreuve pour la première fois à leur palmarès.
D’un côté Nantes Rezé, finaliste malheureux en 2017 contre Ajaccio et qui n’a même jamais remporté de titre national, de l’autre Montpellier, huit fois champion de France (la dernière en
2022) et battu à deux reprises en finale de la Coupe (2008 contre Beauvais et 2010
face à Tours).
"C’est vraiment une belle affiche entre deux équipes qui sont sur une bonne dynamique
en ce moment. Montpellier a mis du temps à trouver son rythme de croisière
cette saison, notamment en raison de blessures, mais l’équipe arrive bien lancée pour
attaquer le money-time, tandis que Nantes Rezé, après avoir eu un coup de mou car
la Coupe d’Europe lui a coûté un peu cher à un moment (élimination mi-janvier en
playoffs d’accession pour les quarts de finale de la Coupe de la CEV face à AONS
Athènes), a retrouvé un bon rythme", analyse Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe
de France masculine.
Si les deux équipes ont mal débuté les playoffs de Marmara SpikeLigue mardi (défaite
à domicile 3-1 contre Saint-Nazaire pour le NRMV, 3-2 à Tours pour le MHSC), elles
ont très vite basculé sur l’objectif Coupe, comme le confie le central nantais François
Huetz.
On est obligés de tout de suite switcher. Si on garde le match de mardi en tête au moment d’aborder ce rendez-vous capital, on ne va pas aller bien loin. On sait l’importance de cette finale, on joue pour un titre, il va falloir tout donner
François HuetzCentral nantais
La clé du match ? "On sait qu’une des clés sera notre service, parce qu’ils ont de bons
centraux, si on arrive à les sortir du plan de jeu, ça nous facilitera la tâche. Il faudra
aussi être intelligents sur les phases de reconstruction et sur les balles hautes quand
leur bloc sera en place" Réponse dimanche 31 mars à 15 h 30.
Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv