Les Canaris viennent d’enchaîner deux victoires consécutives. Un bilan comptable qui leur permet de rester à distance du bas de tableau. Et pourtant, tout est loin d’être parfait.
C’est en ces termes que les Nantais ont préparé et réussi leur examen de passage face à des Troyens joueurs mais ô combien inefficaces offensivement et défensivement. Le score final pourrait toutefois être trompeur. A bien des égards. Car si le FC Nantes a inscrit 3 buts dans un même match de championnat de Ligue 1 à domicile (chose qui ne lui était plus arrivé depuis plus de deux ans, le 05 octobre 2013 face à Evian, 3-0 également), le contenu de la rencontre n’est pas propice à faire se lever les foules.« Un match-piège », « peut-être un premier tournant de la saison »….
Il y a bien eu quelques enchaînements collectifs mais trop sporadiques. Et une fois n’est pas coutume, ce sont des exploits individuels qui auront permis aux Canaris de faire la différence. Le premier est un modèle du genre. Une frappe pure - ou une pure frappe, c’est selon – du jeune qui monte, Valentin Rongier. C’est lui qui débloque la situation à l’issue des 45 premières minutes plutôt à l’avantage des Troyens.
Le second est signé d’une recrue, enfin pourrait-on ajouter. Mais pas celle que l’on attendait spécialement. Le raid solitaire de Youssouf Sabaly, Nantais le plus en vue samedi soir, est à mettre au crédit du jeune Parisien….et de la défense troyenne, complètement absente sur ce coup-là. Enfin, le dernier justifie pleinement l’expression consacrée comme quoi « il faut toujours suivre une passe en retrait…mal assurée ». Yacine Bammou, pas forcément à son avantage jusque là, est devenu le meilleur buteur du club sur son contre favorable. Avec 2 réalisations en 370 minutes de temps de jeu effectif (soit environ 4 matches), le « voltigeur » est plutôt efficace….
Ce n’est pas encore le cas, malheureusement, des deux attaquants étrangers recrutés au mercato estival. Si Emiliano Sala possède le même temps de jeu que Bammou, il n’a toujours pas ouvert son compteur-but et pire, n’a cadré qu’une frappe sur huit….Sa volonté et sa débauche d’énergie ne sont pas remises en cause. Son efficacité, en revanche….
Kolbeinn Sightorsson est dans le même cas de figure….en pire. 465 minutes sous le maillot nantais sans le moindre but inscrit. Deux tirs cadrés sur onze tentatives. Et samedi, l’international Islandais a eu les occasions pour briser la malédiction. Mais par deux fois, il a manqué de lucidité ou de vitesse pour réaliser le bon geste.
Si l’on veut voir le verre d’eau à moitié plein, on va dire que sans réelle maîtrise et avec des joueurs cadres encore en-dessous de leur vrai potentiel, les Canaris sont 12e avec un match en retard. Les progrès entrevus ces dernières semaines et le changement de schéma tactique incitent également à l’optimisme.
Mais le calendrier qui se profile et les nombreux matches à l’extérieur (5 sur les 6 prochaines rencontres, toutes compétitions confondues) pourraient venir chambouler ce renouveau. A Caen, vendredi soir, les Canaris ont l’occasion de retrouver la première partie de tableau. Et cette fois, le collectif devra se montrer bien plus performant.
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