JO 2024 : François de Rugy et d'autres conseillers régionaux des Pays de la Loire proposent de financer le passage de la flamme olympique

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Le groupe Démocrates et Progressistes du conseil des Pays de la Loire souhaiterait que la région finance le passage de la flamme olympique. La Loire Atlantique l'avait écarté pour des raisons financières.

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La semaine dernière, le département de la Loire-Atlantique rejetait l’idée d’accueillir la flame olympique sur son territoire, jugeant trop élevé le tarif de 150 000 euros demandé par le comité d'organisation de Paris 2024, tandis que la Mayenne se disait favorable.

Ce mercredi 23 février, des conseillers régionaux de la majorité présidentielle ont proposé, par la voie d'un communiqué, que les Pays de la Loire aide financièrement les départements de la région. 

"Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont les Jeux Olympiques de tout un pays", avancent François de Rugy, Sophie Cascarino, Stéphane Gachet, Françoise Fontenaille, Eric Frémy, du groupe Démocrates et Progressistes au Conseil Régional des Pays de la Loire. 

Un événement historique : les derniers JO d'été en France datent de 1924 

Pour Stéphane Gachet, conseiller régional et auteur du Dictionnaire des médaillés olympiques français, "il faut absolument que tous les départements de la région se retrouvent derrière cet événement absolument historique. On ne parle pas d'une coupe du monde de foot ou d'un championnat d’Europe de basket, ce sont les JO, insiste-t-il. Les derniers JO d'été en France ont eu lieu il y a un siècle, en 1924." 

Egalement auteur d'un livre sur Alice Milliat, pionnière du sport féminin qui a milité au début du XXe siècle pour que les femmes puissent participer aux Jeux olympiques, il ne conçoit pas "que pour ces premiers jeux parfaitement paritaires de l'histoire des jeux", on ne fasse pas honneur à cette sportive nantaise.

Pour lui, si la Loire-Atlantique refuse de payer 180 000 euros pour le passage de la flamme, "ce n'est pas un problème d’argent mais de volonté politique". Certes, "c’est une enveloppe qui paraît importante, mais elle est anecdotique ramenée au coût par habitant". La Loire-Atlantique compte 1,4 millions d'habitants. 

Pour que la région participe pour tout ou partie au passage de cette flamme 

Dans son communiqué, le groupe régional propose alors "que la région des Pays de la Loire prenne en charge tout ou partie des coûts inhérents au passage de la flame olympique".

Une aide financière qui "pourrait venir compléter les éventuels efforts financiers des communes et intercommunalités volontaires". La région comptant dans son portefeuille de compétences l’économie, le tourisme, l’attractivité des territoires et le sport.

Loire-Atlantique "contre", Mayenne et Maine-et-Loire "pour" 

Dans son refus d'accueillir l'événement, la Loire-Atlantique avançait la semaine dernière que le prix était trop important pour des conditions qui laissaient à désirer : c'est le comité olympique et non le département qui choisit les communes par lesquelles passe la flamme tout comme le jour de l'événement.

Ainsi, "si la flamme passe un week-end, c'est bien, si c'est en semaine, les enfants des écoles pas plus que les gens au travail ne pourront la voir", déplorait Louise Pahun, vice-présidente du Département de Loire-Atlantique aux Sports solidaires et responsables. 

La Mayenne et le Maine-et-Loire se portent, quant à eux, candidats au passage de la flamme olympique. 

"Ce n'est pas une dépense mais un investissement" pour la Mayenne 

"La proposition du Comité d'organisation des Jeux olympiques, pour nous, n’est pas une dépense mais un investissement, considère Vincent Saulnier, vice-président du conseil départemental de la Mayenne. Notre budget consacré au sport est de 3,8 à 4 millions, ça reste un montant raisonnable et ça ne se fait pas au détriment d’autre chose. Et puis c’est l’occasion de mobiliser, d’avoir une visibilité territoriale". 


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