Ce jeudi 13 avril était le 12e jour de mobilisation contre la réforme des retraites. Si la mobilisation faiblit, la détermination demeure.
Dans l'ouest, bastion de la contestation, ils étaient 10 000 manifestants à Nantes selon la police, 25 000 d'après les organisateurs, dans les deux cas des chiffres au plus bas depuis le 11 mars - date de la plus faible mobilisation au niveau national à ce jour.
A Nantes, 25 personnes ont été placées en garde à vue prises. Il s'agit de "20 majeurs et 5 mineurs", précise le parquet.
16 gardes à vue concernent "des faits de violences sur fonctionnaires de police ou militaires de la gendarmerie nationale", indique le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, "les autres gardes à vue pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou destructions, détention de produits incendiaires, violation de l’arrêté préfectoral sur les artifices, outrages".
A Laval, des lycéens ont manifesté avant une mobilisation prévue ce vendredi 14 avril, jour de la décision du conseil constitutionnel concernant le projet de réforme des retraites.
L'intersyndicale mayennaise a en effet prévu d'organiser deux journées d'action contre cette réforme. Le second rassemblement est prévu ce vendredi 14 avril à midi devant la préfecture de la Mayenne.
Dans le Maine-et-Loire, les manifestations ont rassemblé 5 600 personnes dont 3 500 à Angers, 1 200 à Cholet.
A Angers, sept personnes ont été interpellées en marge de la manifestation pour des "faits de violences urbaines".