Témoignage. Migrant tabassé à Nantes : la police judiciaire saisie

Publié le Mis à jour le Écrit par France 3 Pays de la Loire

La PJ de Nantes a été saisie après la plainte déposée par un jeune migrant pour agression à coups de matraque par des personnes cagoulées. Les faits se seraient déroulés samedi à l'issue de la manifestation contre les expulsions.


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Le jeune homme, âgé de 17 ans, a déposé plainte contre X pour "violences avec arme" au lendemain de son agression, selon une source policière et une membre d'un collectif de soutien aux migrants.

Le jeune ivoirien a expliqué avoir été agressé par six hommes et une femme, vêtus de noir et cagoulés, après avoir été embarqué dans une voiture à la fin de la manifestation contre les expulsions, qui a réuni un millier de personnes dans le centre-ville de Nantes, samedi après-midi. 

Ils ont mis un mouchoir sur mon nez et je suis tombé comme ça

a expliqué le jeune homme juste après avoir été relâché, "je leur ai demandé de me montrer leurs brassards, ils ne me les ont pas montrés, mais ils disent qu'ils sont de la police".

Les manifestants souhaitaient finir leur manifestation rue Maurice Sybille devant l'ancien Ehpad qui accueille actuellement environ 200 migrants. Bloqués par les forces de l'ordre, les manifestants ont alors décidé de se séparer pour s'y rendre par petits groupes. Le jeune ivoirien de 17 ans choisit alors de s'y rendre seul. C'est à ce moment-là qu'il aurait été embarqué dans la voiture par le groupe de six personnes.

Selon ses déclarations, les mains attachées dans le dos, il s'est retrouvé dans une sorte de cour arborée, où était présente une autre voiture.On lui aurait alors montré des photos de migrants prises dans l'ancien Ehpad dans lequel il réside, ainsi que des images de participants à la manifestation de samedi.

"Ils voulaient que je donne leur nom et des informations sur leur situation. A chaque fois, j'ai donné de fausses informations. A chaque fois, j'ai reçu des coups de matraques au ventre, aux genoux...", témoigne le jeune homme dans les colonnes de Ouest-France. Il explique avoir été relâché ensuite en centre-ville.
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