Ce mardi soir, l'association Bretagne Réunie va déposer au conseil départemental de Loire-Atlantique les 100 000 signatures demandant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Un nombre suffisant pour déclencher un "droit d'option".
"Nous allons déposer ce soir (mardi 27 novembre NDLR) cette pétition de 100 000 signatures au conseil départemental pour réclamer un débat sur le rattachement de la Loire -Atlantique à la Bretagne"Ces propos sont ceux de Paul Loret, co-président de l’association "Bretagne Réunie" qui réclame la réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Il aura fallu deux ans et demi pour recueillir ces 100 000 signatures manuscrites, auprès d’habitants de Loire-Atlantique qui ont donné leurs noms, prénoms et date de naissance.
A quoi servent toutes ces signatures ?
A déclencher le "droit d’option", un dispositif légal qui donne la possibilité à un département de demander à sortir d’une région pour en intégrer une autre.
L’association "Bretagne Réunie" souhaite que les conseillers départementaux se prononcent en faveur d’une consultation populaire.
Que va-t-il se passer ? Concrètement, le conseil départemental de Loire-Atlantique, lors de sa prochaine session du 17 décembre, aura à son ordre du jour : l’organisation d’un débat sur l’organisation de cette consultation.
"C’est très serré, mais nous serions surpris que le conseil départemental balaye d’un revers de la main cette question", affirme Henri Colliot, vice-président de Bretagne Réunie, "partout les gens demandent plus de démocratie".
Les habitants de Loire-Atlantique seraient donc appelés à se prononcer par référendum sur un éventuel rattachement à la fin du mois de février 2019.
Et si le vote est OUI ?
Cette consultation ne constituerait qu’un avis pour le conseil départemental de Loire-Atlantique, qui devrait se prononcer à son tour pour demander son rattachement à la région Bretagne... qui devrait à son tour voter pour savoir si elle souhaite ce rattachement !
Tout en sachant que la Région Pays de la Loire pourrait mettre son veto et empêcher ce futur rattachement.