Faire du fromage à la ferme pour le vendre sur les marchés. c'est le rêve de Pascal et Gwenael. Pour y parvenir, ils veulent recourir au parrainage afin de financer leur projet.
Venir des Hautes Alpes pour faire du fromage de montagne, c'est un pari. Mais s'installer sur le lac de Grandlieu, près de Nantes, pour faire du lait bio et du circuit court, là c'est une autre démarche. Mais le plus original dans le projet de ces jeunes agriculteurs, c'est le recours au parrainage pour financer leur vaches."Une vache ça coûte 1 000 euros ou une génisse 600 euros," explique Pascal Falchi, futur producteur de fromages, "à partir de là on rajoute 5% de la somme qui a été versée, on la divise sur cinq années et on rembourse (le parrain ou la marraine) en kilos de fromage. Sur cinq ans, c'est environ cinq kilos de fromage par an" par parrain ou marraine.
"L'intérêt pour nous, c'est la relation avec les gens", renchérit Gwenaëlle Falchi, l'épouse de Pascal et associée du projet, "c'est que les gens qui ne connaissent pas trop la vie à la ferme puissent, par l'intermédiaire du parrainage, venir sur place, nous rencontrer, voir ce que l'on fait, ce qu'on produit, comment on le fait".
Il faudra deux ans à Pascal et Gwenaëlle pour produire de la tome, du gruyère ou du bleu.
En septembre, ils rachèteront le cheptel de 50 vaches laitières et progressivement, ils convertiront le troupeau en race normande. le parrainage, pour eux, est une aide à la trésorerie.
►Pour parrainer l'une des vaches de Gwenaëlle et Pascal