Ils sont apparus dans les rues piétonnes avec le développement des plateformes de livraison à vélo, prenant la place des petites reines silencieuses. Une vraie plaie pour les piétons comme pour les riverains des rues du centre de Nantes. La ville a décidé de limiter la circulation des scooters.

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Au début, les livreurs des plateformes de livraison utilisaient leurs vélos. C'était sympa, dans l'air du temps et surtout silencieux ! Et puis, le "toujours plus" a rattrapé cette activité tranquille. Des petits malins se sont dit qu'ils feraient plus de tournées en allant plus vite. Plus vite qu'avec un vélo c'est forcément avec un moteur. Et ça s'appelle un scooter, et là, c'est le drame !

 

Les habitants excédés

Les scooters ont envahi les rues du centre de Nantes, les rues piétonnes en particulier. Souvent pressés ils slaloment entre les passants dans un bruit de guêpe énervée, au mépris des règles d'usage.

La ville estime leur nombre à environ 700.  La municipalité va donc prendre la décision de restreindre leur circulation. "Nous avons décidé d’appliquer aux scooters notre règlement général de livraison qui fait qu’ils n’auront accès aux rues piétonnes que jusqu’à 11h30 le matin" indique Pascal Bolo, adjoint à la Maire de Nantes en charge de la sécurité.

Ce sont les plaintes des habitants, nombreuses affirme Pascal Bolo, qui conduisent la municipalité à limiter la circulation des scooters. "Les scooters thermiques sont extrêmement bruyants et quand ils passent à répétition dans une rue prendre des livraisons dans un restaurant, les riverains du restaurant sont exaspérés, à juste titre. Soit parce qu’ils se regroupent dans divers points des zones piétonnes, ils finissent par avoir un regroupement qui est bruyant et qui nuit à la tranquillité publique".

 

L'avenir sera électrique

Le coronavirus est passé par là. Les restaurants, fermés pour cause de pandémie, se sont tournés vers les plateformes de livraison pour vendre leurs menus et maintenir une activité, dans la mesure du possible.

"Au début du confinement et dans la suite, ça s’est nettement aggravé, nous avons fait des campagnes de verbalisation extrêmement importantes de ces scooters, parce que la réglementation dès aujourd’hui ne leur permet pas d’aller sur les zones piétonnes, et nous allons franchir un cran supplémentaire dans la régulation de cette activité".

Des réunions avec les commerçants, les plateformes telles que Uber Eats ou Deliveroo et la police municipale vont être organisées dans les prochaines semaines. Les livreurs vont majoritairement à scooter, environ 70 % contre 30 % de vélos. Les plateformes affirment recommander l'usage du vélo, mais savent pertinemment que les temps de trajet ne sont pas ceux d'un cycliste...

Concrétement pour continuer de pouvoir circuler avec un engin motorisé après 11h30, le mobile devra être au gaz ou électrique. La nouvelle règlementation s'appliquera en mars prochain.

 

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