Le "Groupe d'intervention des Grenouilles non violentes" a profité de la journée mondiale contre la publicité pour dénoncer une pollution visuelle - et énergétique - des panneaux publicitaires nantais.
"Les panneaux publicitaires, en plus de privatiser une partie de nos rues, happent nos regards. Même quand nous ne les regardons pas volontairement, ils s’imposent à nous." Pour le Gignv, il y a encore trop de panneaux publicitaires dans les rues de Nantes.Alors à l'occasion de la journée mondiale contre la publicité, le collectif a détourné plusieurs affichages, en y affichant des messages : "faites l'amour, pas les magasins" ou "il y a trop de pub". L'objectif : sensibiliser sur la dépense énergétique de ces panneaux - qui consomment parfois "autant qu'un foyer de 4 personnes", selon le collectif.
Les militants demandent par exemple la diminution de la distribution de prospectus dans les boîtes aux lettres, et la disparition des affichages publicitaires à moins de 100 mètres des écoles.