Près de La Turballe, un camping associatif est tenu par des bénévoles depuis 1965, date de sa création. 57 ans après, Le Segréen mise sur un camping authentique et des tarifs attractifs.
"Nous n'avons pas de piscine ni de toboggan aquatique. Ici, les gens recherchent l'authenticité", explique Éric Tual, bénévole au camping associatif Le Segréen, à La Turballe, en Loire-Atlantique.
Si les campings sont nombreux aux alentours de la rade du Croisic, le Segréen a une particularité : c'est un camping associatif, tenu par une vingtaine de bénévoles et un seul salarié. Son objectif n'est pas le profit mais de créer un espace convivial et à bas prix pour une clientèle d'habitués.
"C'est vraiment du camping à l'ancienne"
Dans les espaces communs, Éric Tual, qui est le nouveau gardien des lieux, détaille la singularité du lieu : "C'est vraiment du camping à l'ancienne et c'est ce que les gens aiment. Tout le monde vient faire sa vaisselle ensemble, discute, cela crée des liens", s'enthousiasme le gardien.
Un camping avec une longue histoire puisqu'il a été fondé en 1965 par cinq familles venues de Segré, dans le Maine-et-Loire, à 150 kilomètres de La Turballe. Avec seulement 32 emplacements, ce camping intimiste est de taille réduite.
Un camping fondé par des Segréens
Il était surtout destiné aux familles de Segré même s'il s'est ouvert à tous avec le temps. Il a quand même conservé une clientèle d'habitués avec une passion pour le camping qui se transmet de génération en génération.
Je venais ici avec mes grands-parents quand j'étais petite. Je me baladais partout en couche. Ce sont des souvenirs qui marquent.
Marion Letutour, habituée du campingFrance 3 Pays de la Loire
Le Segréen n'est ouvert que l'été, de début juillet à fin août. En plus de son authenticité, le camping a un autre atout : des tarifs à prix cassés. "Pour une caravane, on a payé 210€ pour 4 personnes. Ça change d'un 4 étoiles", rigole Sophie Beaumont, une vacancière.
Des prix cassés à proximité des plages
Des tarifs bon marché qui ont incité la famille, venue de Mayenne, à prendre une semaine de vacances supplémentaire à La Turballe. Les camping-cars sur place sont de seconde main ou récupérés et il n'y a que le strict minimum pour les infrastructures, ce qui explique les prix.
L'occasion donc pour les campeurs de vivre une expérience de vacances à part, où le confort et les aménagements importent finalement moins que les moments passés ensemble et que les souvenirs créés dans ce camping associatif.