Dimanche 22 septembre, une marche féministe et théâtrale était organisée par la CGT de Loire-Atlantique devant le Centre d’histoire du travail, à Nantes, en parallèle d'une exposition sur les travailleuses de l'usine Guillouard.
Elles ont marqué l'histoire locale et l'histoire tout court. Esclaves, suffragettes, lavandières.Toutes ont une place centrale dans les luttes sociales.
"On est 80 ans après l'année où les femmes ont accédé en France au droit de vote, explique Martine Ritz, membre de l'institut d'histoire sociale et du syndicat français des artistes CGT spectacle, pour nous, c'était symbolique d'être sur une année où on glorifie le courage des femmes, leur persévérance, leur envie de montrer qu'elles sont la moitié de la société et que sans elles, les conquis sociaux ne seraient pas ce qu'ils sont".
Les années passent, mais il y a des situations qui perdurent et qu'il est temps que l'égalité soit au moins un objectif avant d'être une réalité
Une spectatrice
"J'ai fait une autre balade féministe qui passait dans les monuments, différents monuments, statues, etc, et on se rend compte qu'on méconnait l'histoire des femmes. C'est bien de les mettre à l'honneur", estime une spectatrice.
Si elles jouent les combattantes en costume, elles le sont aussi au quotidien sur le terrain, gardiennes de la mémoire de celles qui se sont levées pour leurs droits.
"On peut parler des Chantelle, on peut parler des femmes de Couëron, on peut parler des Guillouard, explique Nadine Cadiou, présidente de l'institut d'histoire sociale, mais on peut parler de toutes les autres, dont les journaux parlent assez peu, mais qui se mobilisent, qui revendiquent, qui ne gagnent pas toujours, mais qui gagnent parfois, et elles ne le doivent qu'à elles".
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