VIDÉO. À La Folle journée de Nantes, la musique classique tend les bras à la jeunesse

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La Folle journée est pour les jeunes musiciens un bon moyen de se frotter à la scène.
La Folle journée de Nantes, festival de musique classique, donne toute sa place à la jeunesse dans le public comme sur scène, en faisant jouer des apprentis mais aussi en organisant des concerts pour tout-petits. ©Reportage : Éléa Morel et Denis Leroy. Montage : Stéphane Herel. Son : Dominique Dallemagne.

Pour cette édition 2023 de La folle journée de Nantes, des musiciens de renommée internationale ont déroulé un répertoire sur le thème de la nuit. Mais le festival donne aussi sa place à la jeunesse dans le public comme sur scène, en faisant jouer des apprentis mais aussi en organisant des concerts pour tout-petits.

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Juché sur une estrade dans la grande halle de la cité des congrès de Nantes, l'orchestre de cuivres qui se produit-là captive un public de tous âges. Parmi les spectateurs de La Folle journée ce 4 février, on trouve des jeunes - voire des très jeunes - qui semblent conquis par la démonstration. "Je trouve ça très joli à entendre. Ça fait plaisir de voir qu'il y a du monde au concert," glisse une adolescente.

Des années de pratique


Au trombone, au tuba et à la trompette, on trouve aussi des visages juvéniles. Mais jeune ne signifie pas inexpérimenté : ces musiciens du grand ensemble de cuivres du conservatoire de Nantes sont déjà habitués du festival puisqu'ils se produisent à Nantes depuis 3 ans.

Il y a toujours une part d’excitation quand on vient ici, confie Emma, l'une des tubistes de l'ensemble. Mais c'est sûr que ça devient plus stressant lorsqu'on grandit car les répertoires deviennent plus durs, donc il faut gagner en concentration !

Emma

tubiste au Grand ensemble de cuivres du conservatoire de Nantes

Ce genre de maestria nécessite des mois de répétitions, et des années de pratique. Et, à entendre leur professeur, ce n'est qu'un début. "C’est notre baromètre (...) on voit le niveau qu’on peut atteindre avec ces jeunes élèves. Parfois, le talent n’attend pas le nombre d’années !" souligne Jean-Jacques Metz, le directeur du grand ensemble de cuivres.

L’orchestre jouera une dernière fois ce dimanche 5 février, jour de clôture du festival. Pas encore dans les 267 concerts professionnels du festival, mais certains de ces jeunes en rêvent déjà.

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