La préfecture de Loire-Atlantique a déclenché le PPI, le plan particulier d'intervention, suite à une fuite d'acide sulfurique sur un camion-citerne au sein de la raffinerie Total de Donges près de Saint-Nazaire.
Une fuite a été détectée sur un camion-citerne transportant de l'acide sulfurique ce lundi matin au sein de la raffinerie Total de Donges.
La préfecture de Loire-Atlantique a déclenchée son PPI, plan particulier d'intervention afin d'organiser au mieux les moyens de secours à mettre en oeuvre.
"Actuellement, l’entreprise a procédé à l’installation de merlons autour du camion immobilisé au sein de la raffinerie afin de contenir cette fuite avant de lancer les opérations de dépotage", le transfert de la cuve abîmée vers une cuve intacte, précisait la préfecture en fin de matinée.
Cette opération de dépotage a nécessité la coupure de la ligne SNCF Nantes/Saint-Nazaire dans les deux sens de circulation. Trafic qui a pu reprendre en début d'après-midi.
Une cellule de crise a été mise en place en préfecture ainsi qu'à la mairie de Donges et au sein de l'entreprise Total, "en raison des réactions chimiques possibles et du principe de précaution".C'est bel et bien confirmé, les autorités viennent de donner à #SNCF l'autorisation pour la reprise de la circulation sur l'ensemble de la Ligne 1, et plus particulièrement entre #StNazaire et #Savenay.
— TER Pays de la Loire (@TERPays2LaLoire) 26 novembre 2018
Un périmètre de sécurité a été mis en place mais "ne concerne pas, à ce stade, les populations environnantes". Les salariés de la raffinerie ont été confinés à l'intérieur du site.
La préfecture précise que la situation est sous contrôle.
De son côté, l'association Dongeoise des Zones à Risques et du PPRT a réagi dans un communiqué, s'interrogeant sur les causes de la fuite, et sur la communication auprès des populations : "Aucune sirène liée au plan particulier d’intervention n’a été actionnée. Le système d’alerte téléphonique mis en place par la Mairie de Donges ou/et par celui de l’exploitant sont restés muets. Un constat qui n’est guère rassurant." s'inquiète notamment l'association de riverains.
