Des collectifs d'habitants, des associations environnementales, des zad, des syndicats, tous appellent de leur vœux un mouvement pour que le monde d'après ne soit pas comme le monde d'avant.
Tous refusent "l'exigence de la rentabilité et la destruction du vivant". En Loire-Atlantique ils ont choisi de désigner deux espaces emblématiques, situés d’un côté et de l’autre de la Loire, et reliés au Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire.

À Montoir, devant l'usine agrochimique Yara, ils dénoncent l'inaction des autorités pour contraindre cet industriel à respecter les normes auxquelles il est normalement astreint.
Ils ont symboliquement remis le prix Pinnochio de la pire entreprise de l’agrobusiness en matière de greenwashing à l'entreprise Yara, prix qui lui avait décerné en février dernier au salon de l'agriculture par les Amis de la Terre et la Confédération Paysanne.
Au Carnet, le collectif veut démontrer le détournement que constitue la transformation d'un site naturel en zone industrielle. "Le Grand Port Maritime projette de bétonner 110 hectares de zones naturelles réensauvagées dont 51 hectares de zones humides. L’artificialisation de ce pan d’estuaire, qui abrite pas moins de 116 espèces protégées, se ferait au nom de l’implantation d’éco-technologies."
Ce jeudi matin, l'un des membres du collectif, le GIGNV a mené une première action à l'aéroport de Nantes-Atlantique.