Le vent de la colère souffle doucement sur Saint-Nazaire, deux parcs éoliens offshore doivent voir le jour au large des côtes de Loire-Atlantique et de Vendée. Dix ans de conception, de concertation, de recours juridiques et toujours rien. Les acteurs politiques et industriels attendent.
Le dossier des éoliennes en mer attend toujours des vents favorables.
Le dernier recours pour le champ éolien de Saint-Nazaire, un parc offshore de 80 éoliennes, doit être examiné par le conseil d'Etat. En attendant, les acteurs politiques et industriels du dossier se disent près.
Dans la région, 1300 emplois sont liés aux énergies marines renouvelables.
Les entreprises attendent un engagement fort de l'État pour développer la filière française.
Même attente du côté des collectivités locales qui ont investi dans les infrastructures pour accueillir cette filière industrielle.
Le maire de Saint-Nazaire, David Samzun s'impatiente:
"Je n'entends pas le ministre porter ce sujet, pour mettre, non pas une pression, mais dire très clairement au Conseil d’État, que ce sujet est majeur pour notre planète et ce que je constate, c’est que rien ne bouge."
Attribués en 2012, les champs éoliens français peinent à voir le jour, la décision du Conseil d'État est attendue dans les semaines à venir.
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