Saint-Nazaire : les salariés de la raffinerie Total Energies de Donges, en grève depuis 19 jours , manifestent devant la sous-préfecture

Ils sont en grève depuis trois semaines pour réclamer la requalification de 43 emplois en CDI. A l'appel de l'intersyndicale, une centaine de salariés de la raffinerie de Donges, toujours à l'arrêt, se sont rassemblés devant la sous-préfecture de Saint-Nazaire.

Le conflit s'éternise. Il dure depuis trois semaines. Mais les salariés de la raffinerie de Donges en Loire-Atlantique ne veulent rien lâcher.

Ce jeudi matin, à l'appel de l'intersyndicale, ils étaient une centaine réunis devant la sous-préfecture de Saint-Nazaire. Leur principale revendication ? La requalification en CDI de 43 emplois précaires.

"Nous demandons à ce qu'il y ait des embauches. Aujourd'hui nous n'avons pas une organisation du travail qui nous conduit à redémarrer en sécurité les installations d'un site classé SEVESO seuil haut."

Demain s'il y a un problème ou un accident industriel majeur, non seulement la direction de Total devra en assumer la responsabilité mais également les pouvoirs publics qui visiblement ne sont pas intéressés par le sujet

Fabien Privé Saint-Lanne, CGT de Donges

Pour l'instant, aucune avancée entre la direction de l'industriel et les grévistes. Le redémarrage de la raffinerie Total Energies est donc toujours bloqué.

La sous-préfecture n 'a pas reçu de délégation et a déclaré la manifestation "'illégale".

En début de semaine, l'intersyndicale affirmait  que "trois bateaux (gasoil, sans plomb 95 et 98) de stocks SAGESS (stock stratégique a préserver en cas de pénurie, hausse des prix, conflit armé, etc...) sont déjà venus de Dunkerque pour décharger à SFDM" dont le dépôt est situé à proximité de la Raffinerie de Donges, "afin d'alimenter l'ouest de la France".


Selon la CGT, "cette situation pourrait poser question quant au positionnement de l'état qui apparemment préfère vider les stocks stratégiques (alors même qu'il y a une guerre en  Europe) plutôt que d'intervenir pour permettre de mettre autour de la table les syndicats et la direction de Total afin que ces derniers trouvent  un compromis et une issue à la grève".

"Depuis plus de 16 mois, avec les activités de raffinage à l’arrêt, l’approvisionnement en carburant est assuré par du produit en provenance de nos autres raffineries, complété par des imports (hors Russie depuis l’invasion de l’Ukraine).  A notre connaissance, il n’a pas été fait appel à des stocks stratégiques en lien avec le mouvement social", répondait la direction de Total Energies.

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