Les négociations avec la direction avaient débuté le mardi 14 mai pour les syndicats représentant les personnes du groupe Dorel à Cholet. Des syndicats qui jugent "indignes" les mesures annoncées pour accompagner le plan de sauvegarde de l'emploi. Nouveau débrayage ce lundi 20 mai.

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Les salariés du groupe de puériculture Dorel ont à nouveau débrayé ce lundi 20 mai. Ils ont bloqué dès 5h du matin le site de Cholet pour peser sur les négociation en cours.

On le savait depuis plusieurs mois déjà, un plan social se préparait dans le groupe international Dorel présent dans le Choletais avec la marque Bébé Confort.

De mois en mois, les craintes se sont confirmées. On a parlé d'abord d'une quarantaine de postes supprimés dans le Maine et Loire et aujourd'hui ce sont 129 emplois qui sont menacés.

Mardi dernier, syndicats et direction entamaient une série de négociations dans le cadre de ce qu'on appelle très pudiquement un "Plan de Sauvegarde de l'Emploi", dénomination bien contradictoire avec l'idée que l'on va non pas sauver mais supprimer des emplois sur différents sites.

Sont en effet concernés la partie Recherche et Développement de la marque mais aussi le secteur commercial. Ce sont plus de la moitié des emplois Dorel à Cholet et La Séguinière qui vont disparaitre. 

Lors de ces négociaitons, les élus doivent en savoir un peu plus sur les mesures d'accompagnement prévues par la direction.
 

"Des mesures indignes"


"Des mesures indignes d'un groupe international, dénonçait la semaine dernière Cyril Duval, secrétaire général CFDT Métaux 49. La direction a annoncé 10 000 € d'indemnité par salarié, pour des gens à qui il reste dix à quinze ans encore à faire, c'est trois à cinq fois plus qui serait le minimum."
 
Selon les syndicats, un expert et un avocat qu'ils ont sollicités ont démontré que les motifs justifiant ces suppressions d'emplois ne sont pas valables.
 

Des difficultés économiques au niveau européen


Le groupe Dorel évoque des difficultés économiques mais les syndicats estiment que le groupe se porte bien au niveau français et que les sites choletais n'ont donc pas à subir les conséquences de difficultés européennes.

Les négociations devraient se poursuivre jusqu'à la fin juin.
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