Manifestations de retraités : à La Roche-sur-Yon, Nantes, Angers, tous réclament une augmentation des pensions

Huit syndicats de retraités, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-LP et LSR, appellent à une journée de mobilisation, ce vendredi 1er octobre. Principale revendication, l’augmentation des pensions, mais aussi la question des maisons de santé, l'aide à domicile.

 

À la veille du vote du budget de la Sécurité Sociale et de la loi de finances 2022, huit syndicats de retraités (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-LP et LSR) ont appelé à une journée de mobilisation, ce vendredi 1er octobre.

En Loire-Atlantique, deux manifestations, devant la préfecture à Nantes et devant la sous-préfecture à Saint-Nazaire ont rassemblé plusieurs dizaines de personnes. En Vendée une soixantaine de personnes se sont réunies à La Roche-sur-Yon. Avant qu'une délégation ne soit reçue par le préfet. Des manifestations également à Angers et Cholet en Maine-et-Loire.

Les revendications sont multiples. L'augmentation des pensions en premier lieu. "Encore plus nécessaire au moment de l'entrée dans l'hiver où le prix de l'énergie explose" écrivent les syndicats dans leur communiqués. De même celui des "mutuelles" ou plutôt assurances complémentaires. Des pensions qui ne sont toujours pas indexées sur l'augmentation du coût de la vie. Pour ces pensions, les syndicats réclament une hausse de 100 € immédiatement et de 300 € à terme. 

"Notre pouvoir d'achat a diminué de 20 % en 9 ans", indique un syndicaliste nantais. "On parle de hausse de salaires dans les médias, mais rien sur une hausse des pensions", s'agace-t-il.

Les syndicats de retraités réclament aussi "l'ouverture de maisons de santé publiques" dans toutes les communes. Les retraités font valoir la nécessaire création d'emplois dans les services aux personnes âgées, soit 100 000 postes supplémentaires dans les hôpitaux, 200 000 dans les Ehpad et 100 000 dans le secteur de l’aide à domicile.

Enfin, la question est posée de "la création d’un grand service public de la prise en charge de l’autonomie et du maintien des services publics de proximité".

Les retraités vivent très mal la période Covid que nous traversons. Une manifestante, sur le ton de la bonne humeur, mais terriblement réaliste, fait valoir que, "nous les vieux, nous avons payé un lourd tribu en termes de décès, d'isolement et de réduction de l'accès aux soins".

Une autre fait remarquer que nombre d’interventions chirurgicales ont été déprogrammées depuis 18 mois. "C’est autant de perte de chance pour les personnes âgées". Les retraités ont comme le sentiment d'être les grands oubliés du gouvernement en cette période de crises multiples.

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