Ce sont des sénateurs qui le disent. Après auditions de nombreux protagonistes de l'affaire de la salmonelle chez Lactalis, ils en concluent que de bout en bout tout était évitable.
Ils ont auditionné 28 personnes.
Sophie Primas, sénatrice LR des Yvelines et Alain Milon son collègue du Vaucluse qui dirigeaient cette enquête parlementaire en sont arrivés à la conclusion que l'affaire de la salmonelle dans les produits infantiles de Lactalis est une succession de dysfonctionnements tous évitables.
"Les dysfonctionnements constatés auraient tous pu être évités, de la fabrication par Lactalis de laits infantiles contaminés jusqu'aux défaillances rencontrées par les distributeurs dans la mise en oeuvre de la procédure de retrait et de rappel des produits concernés".
17 propositions
Selon l'AFP, ils ont formulé 17 propositions destinées à éviter un nouvel incident de ce genre. Des préconisations à destination tant de l'industrie agroalimentaire que des circuits de distribution ou encore des laboratoires en charge des contrôles.
Des sanctions plus fortes
Les sénateurs suggèrent également que les sanctions soient plus dissuasives.
Dans cette affaire, 35 nourrissons avaient été victimes d'intoxication à la salmonelle fin 2017 après avoir été nourris avec des produits issus de l'usine Lactalis de Craon en Mayenne.
Une enquête judiciaire est en cours.