Une nouvelle mobilisation organisée par le syndicat Force Ouvrière de l'hôpital de Laval en Mayenne s’est déroulée ce vendredi 16 octobre. Elle avait pour objectif de faire signer une pétition qui demande plus d’emplois.
Depuis 8h, ce vendredi 16 octobre, chaque usager, chaque ambulancier ou chaque personnel qui foule l’entrée de l'hôpital de Laval en Mayenne, se voit tendre un stylo et une pétition."Tout ce que nous dénoncions n’a été qu'accentué avec la Crise du COVID", peut-on lire.
La crise sanitaire actuelle n’a cessé de révéler les maux de l'hôpital public en France, si bien qu'à Laval, le personnel soignant du centre hospitalier est régulièrement en grève depuis le 19 août. Il s'agit de trois services en particulier : la médecine interne et d’infectiologie qui accueille le Covid, le service de court séjour gériatrie et l'hôpital de semaine. Ils réclament, plus de moyens, de meilleures conditions, mais surtout la création de 30 postes.Ce vendredi, à l’occasion du jour d’installation du Conseil de Surveillance, Force Ouvrière partage une pétition pour faire de nouveau valoir leur demande, et éviter que les grèves soient une autre source de fatigue pour les soignants "déjà trop peu nombreux" estime Frédéric Marié, secrétaire général Force Ouvrière au CH de Laval.
Si la direction a décidé d'augmenter le nombre de lits, pour Frédéric Marié, le nombre de personnels ne suit pas et reste insuffisant : "on mettra encore plus nos agents en souffrance."
Faire pression
Le maire, Florian Bercault, était attendu sur place dans la matinée de ce vendredi 16 octobre pour l'installation du Conseil de Surveillance dont il a été nommé président. "Il est venu 20 minutes plus tôt pour nous parler" signale le syndicaliste. Il nous soutient, maintenant, on n’attend pas qu’il fasse que nous soutenir, on veut qu’il agisse aussi, qu’il mette tout son poids pour obtenir gain de cause.
Le jeudi 22 octobre, les syndicats iront rencontrer la déléguée de l’ARS de Mayenne, Valérie Jouet, afin de lui remettre les pétitions. C'est un échange, avant tout symbolique.
"On sait bien que ce ne sont pas eux qui peuvent jouer sur l’augmentation du personnel, confie Frédéric Marié. Mais notre but, c’est un peu de mettre la pression sur tout le monde".
Selon les représentants, la pétition a déjà été signée par plusieurs centaines de personnes.