Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes appellaientnt à une manifestation ce jeudi 22 février devant la Préfecture de Nantes à 18 heures, pour dénoncer les expulsions du site de Bure dans la Meuse. Environ 200 personnes se sont réunies.
Environ 500 gendarmes ont été mobilisés,ce jeudi 22 février, pour l'évacuation du site dans la forêt du bois Lejuc, près de Bure, a annoncé le ministère de l'Intérieur, selon qui"l'opération s'est déroulée dans le calme".
Lors de cette intervention, une personne a été interpellée et placée en garde à vue pour une tentative de jet d'engin incendiaire sur les forces de l'ordre.
Après l'intervention au Bois Lejuc, des opposants s'étaient regroupés dans la matinée à Bure, où la mairie a notamment été la cible de jets de pierres. Les vitres et la porte de la mairie ont été caillassées, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le projet Cigéo vise à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs ou à vie longue du parc français. Des forages exploratoires doivent être réalisés dans la forêt mais ils sont rendus impossibles par l'occupation du bois.
La justice avait rendu en avril une décision d'expulsion du Bois Lejuc.
Résister partout
" Cette expulsion entérinée par le gouvernement Macron intervient dans un contexte de durcissement dramatique du contexte social à l'encontre du monde du travail, des étudiants, des migrant-e-s, etc . C'est la mise en place d'un modèle industriel et social à l'américaine qui précarise, piétine allègrement l'environnement et les populations et s'impose par la force et l'intransigeance. Le président Macron marche dans les pas deMargaret Tatcher : tolérance zéro, le message est clair." , précise le communiqué des militants opposés à l'ex-projet d'aéroport de Notre-Dames -des-Landes.
Gérard Collomb,ministre de l'Intérieur, s'est exprimé dans la journée pour expliquer "qu'il ne pouvait plus y avoir de zone de non-droit en France".