Quatre noyades par jour en France. C'est le triste bilan du mois de juillet dû à un début d'été caniculaire. Sur les plages, on est vigilant. Des CRS triés sur le volet viennent sécuriser les plages appuyés par des nageurs sauveteurs eux aussi saisonniers.
Comme chaque saison, ils sont au rendez vous avec entraînements en commun réguliers. Cette année, les incidents sont plus nombreux : déjà 12 personnes sorties de l'eau pour les 4 postes de sécurité de Pornichet, soit 3 fois plus que d'ordinaire.Le travail d'observation est déterminant.
Faire face aux incivilités
Chiens, cigarettes, vendeurs ambulants, ou surf au milieu des nageurs, autant d'interdictions qu'il faut rappeler tous les jours. Pour le public c'est une bonne chose. Si le jeune nageur sauveteur sympa et bronzé n'est pas écouté, c'est le maître-nageur secouriste qui intervient. Curieusement à la vue du logo "Police Nationale" les contrevenants deviennent beaucoup plus à l'écoute. "Mais on n'est vraiment pas là pour ça" précise le chef du poste de la plage Poincaré à Pornichet. "D'ailleurs ici l'ambiance est plutôt familiale et les problèmes comportementaux assez rares". Sans oublier le relationnel, durant les vacances alors on est plus vraiment moins dans les relations population/police du reste de l'année.Reste les dangers de la mer. Le rôle de la vigie est déterminant : surveiller aux jumelles les nageurs "approximatifs" ou trop audacieux. Et quand le problème se pose, "on voit assez vite si une personne est en détresse".
Cette fois l'intervention se passe derrière la plage, sur la route. Un enfant vient de faire une chute de vélo : plus de peur que de mal et en moins d'une minute, les secouristes sont sur place.