"C’est quand même pas nous qui faisons le trou de la sécurité sociale", opération escargot des taxis au Mans

Une cinquantaine de chauffeurs de taxi se sont rassemblés ce vendredi 2 février devant la caisse primaire d'assurance maladie du Mans, avant de partir vers le périphérique pour une opération escargot. Ils sont très inquiets par la nouvelle convention de la CPAM.

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Dès 8 heures, ce mardi 2 février, près de 50 chauffeurs de taxi se sont rassemblés devant la caisse d'assurance maladie du Mans pour faire part de leur opposition à la nouvelle convention qui les lie à la CPAM. Celle-ci devait entrer en vigueur le 1ᵉʳ février prochain, elle est repoussée au 29 février.

Pour certains d'entre eux, le transport de patients représente 90 % de leur activité. Le projet de réduction de 1 à 4 centimes du prix payé au kilomètre inquiète la profession.

"Avec la nouvelle convention, ils vont pouvoir diminuer nos tarifs à leur bon vouloir", s'alarme Stéphanie Thermeau, chauffeur taxi indépendante en campagne mancelle.

Les syndicats ont rencontré les représentants de la CPAM de la Sarthe dans la matinée, un premier dialogue sans avancée notable.

Vers 11h, la quarantaine de taxis sont partis en direction de la rocade pour une opération escargot. Elle devrait s'achever à 13h30.

À l'appel de quatre syndicats, la profession mène des actions depuis le 29 janvier.

Lire aussi : Opération escargot des chauffeurs de taxi ce lundi 29 janvier sur le périphérique de Nantes

La crainte d'une concurrence déloyale

Les taxis protestent également contre les dispositions de la dernière loi de finances de la Sécurité sociale, qui pousse au "covoiturage sanitaire" pour mutualiser les trajets des patients, afin de faire des économies.

Les taxis, notamment les individuels, craignent une concurrence déloyale. 

En 2022, les transports médicaux ont représenté des remboursements de près de 5,5 milliards d'euros et 65 millions de trajets ont été réalisés sur l'année pour les seuls taxis et véhicules sanitaires légers (VSL).

Près de 15 % des trajets sont déjà partagés. L'idée est de réduire le coût des trajets pour la Sécurité sociale à hauteur de 100 millions d'euros par an entre 2025 et 2027.

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