Lors d'une nouvelle conférence de presse, l'Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire s'est exprimée sur la campagne de vaccination et la situation sanitaire dans la région. Dès vendredi, 8 heures, il sera possible dans les cinq départements de prendre rendez-vous pour se faire vacciner.
"Tout le monde pourra être vacciné. Mais nous ne pourrons pas vacciner tous les 375 000 Ligériens de 75 ans et plus tout de suite. La campagne de vaccination sera progressive", a tenu à rappeler Jean-Jacques Coiplet, le directeur général de l’ARS Pays de la Loire.
Mais dès lundi 18 janvier, 32 centres de vaccination seront prêts à fonctionner. Il y en aura 4 en Loire-Atlantique, 7 dans le Maine-et-Loire, 4 en Mayenne, 3 dans la Sarthe et 10 en Vendée.
"Vacciner pour protéger"
Le directeur régional de l’ARS a tenu a rappeler qu’il était essentiel "d’avoir un coup d’avance sur le virus". "Il faut lutter sur trois fronts : le respect des gestes barrières, le "contact tracing" puis l’isolement en avant et en amont de la contamination, et enfin la vaccination pour protéger le plus vite possible surtout lorsque le variant du Covid-19 risquera de se répandre".
"Il est établi que la vaccination n’est pas moins efficace sur le variant du Covid-19"
Le directeur de l’ARS a précisé également que la région ne disposerait pas encore des 375 000 doses le 18 janvier car, tout comme la campagne de vaccination, l’approvisionnement sera échelonné. Il a également précisé que les officines seront également approvisionnées en doses de vaccins dans les Pays de la Loire de façon progressive à compter du 18 janvier et jusqu’au 25 janvier.
Réserver sa vaccination en ligne
Dès vendredi 15 janvier, 8 heures, il sera possible de réserver sa vaccination sur le site santé.fr.
Vous pourrez notamment y découvrir les adresses des centres de vaccination, les horaires et modalités de réservations.
Dans les Pays de la Loire, les départements ont notamment privilégié des centres de réservation en ligne sur Doctolib. Il y aura notamment trois plateformes départementales en Mayenne, en Loire-Atlantique et en Vendée.
Pour les personnes isolées, sans accès à internet, les mairies et les CCAS - centres communaux d’action sociale - , qui tiennent les registres des personnes les plus vulnérables, seront des personnes relais dans chaque département. Un numéro de téléphone national communiquera également les modalités et pourra orienter les personnes prioritaires vers les centres de vaccination les plus proches.
D’après l’ARS, dans un second temps, des équipes mobiles pourraient être amenées à venir vacciner les personnes à leur domicile.
Depuis le début de la campagne de vaccination dans les Pays de la Loire, 12 354 personnes ont été vaccinées.
Les Ligériens bons élèves
L’ARS a également rappelé que les Ligériens avaient été prudents puisque "même si les indicateurs du virus sont encore à des niveaux élevés, ils n’ont pas connu d’effet exponentiel lié aux événements de cette fin d’année", a précisé Jean-Jacques Coiplet.
Et d’ajouter : "Si le nombre de personnes en réanimation diminue dans les Pays de la Loire depuis le début de la semaine, en revanche, les hospitalisations en région, augmentent. Les activités d’accueil des urgences et de SOS médecins restent soutenues. La vigilance reste de mise". Ce jeudi 14 janvier, 53 personnes étaient en réanimation et au total 147 personnes hospitalisées dans la région.
Dépistage massif dans les écoles ?
Le recteur de l’Académie des Pays de la Loire et de Nantes, William Marois a rappelé quelques chiffres : 419 élèves de la région et 65 personnels de santé ont été touchés par la maladie. Au total sur toute la région seules 4 classes ont été fermées.
Une campagne de dépistage massif des établissements scolaires doit concerner 1 million d’enfants à partir de 6 ans et d’enseignants par mois.
"On se mobilise sur cette politique massive de dépistage liée aux variants du covid qui touche plus les jeunes" a précisé le recteur.
Reste que l’ARS alerte : "Même si l’objectif des prochains mois est d’étoffer le maillage départemental des centres de vaccination, il faudra bien étudier les disponibilités des personnels de santé. Et faire attention à équilibrer les deux priorités, pour que les personnels qui sont sur du dépistage ne basculent pas sur la vaccination".