Le volailler Doux, qui sera placé en liquidation judiciaire le 3 avril, pourrait être repris par son concurrent sarthois, le groupe LDC. Un offre de reprise a été déposée par le leader européen de la volaille basé à Sablé-sur-Sarthe, a indiqué une porte-parole de LDC à nos confrères du Télégramme.
Le groupe LDC, leader européen de la volaille, pourrait reprendre Doux, son concurrent breton. Selon nos confrères du Télégramme, une porte-parole de LDC a affirmé qu'une offre de reprise avait été déposée par le groupe sarthois ce mercredi 28 mars 2018.
Doux, basée à Chateaulin (Finistère), en grande difficulté financière et placée en redressement judiciaire en 2012, a annoncé vouloir déposer une demande de placement en liquidation judiciaire le 3 avril, lors de son prochain comité central d'entreprise. Selon son actionnaire de contrôle depuis mars 2016, le groupe Terrena, Doux perdrait plus de 35 millions par an.
Le site vendéen de Doux boudé par les Ukrainiens
Un groupe ukrainien, MHP s'est aussi déclaré en faveur d'une reprise de l'entreprise finistérienne. Il devrait lui aussi déposer une offre dans la soirée du 28 mars, offre qui ne comprend malheureusement pas le site Doux de Chantonnay (Vendée) qui emploie aujourd'hui près de 300 personnes.