La cueillette des champignons peut parfois se muer en mobilisation générale. Samedi, dans la Sarthe, gendarmes et pompiers sont allés donner un coup de main pour trouver, non pas des bolets, mais des cueilleurs égarés. C'est ballot.
Petit coup de stress pour ce groupe parti samedi à la cueillette de champignons dans la forêt de Perseigne, à Neufchatel-enSaonois, dans le nord de la Sarthe.
On se penche pour mettre la main sur un joli cèpe, on se relève pour le poser dans le panier et... il manque quelqu'un ! Alors on appelle. Mais le quelqu'un qui manque, manque toujours à l'appel.
C'est ce qui est arrivé à ce groupe qui a donc appelé les bleus (les gendarmes) qui sont venus avec les rouges (les pompiers) avec le renfort de quelques verts (des agents de l'Office National des Forêts) pour retrouver le copain perdu.
Heureusement, mais tout de même après deux heures de recherches, ce membre du groupe emmené par une association mycologique a été retrouvé, localisé grâce à son portable. L'histoire ne dit pas s'il s'est fait traité de truffe...
Dans la rubrique spores, ce samedi-là, on s'est aussi inquiété pour un monsieur de 91 ans, parti également à la recherche de champignons. Mais plus au sud, du côté d'Arnage, près du Mans.
Et là, pas de portable à localiser.
Les gendarmes sont tout de même parvenus à le retrouver, après une heure de recherches. Le pauvre monsieur était totalement désorienté.
Ce qui amène les gendarmes sarthois, sur leur compte Facebook, à rappeler quelques précieux conseils quand on part aux champignons :
- Signalez auprès de votre famille ou de vos proches, le lieu précis où vous vous rendez, ainsi que l'heure à laquelle vous partez, et celle où vous estimez rentrer (faire attention, la nuit tombe vite à l'approche de l'hiver, plus particulièrement en cette période de changement d’heure.
- Prévoir un petit à sac à dos, avec le strict nécessaire (eau, nourriture, vêtements chauds, couverture de survie, etc.).
- Emportez son téléphone portable et/ou un sifflet pour signaler sa présence, en cas de désorientation.
Et puis, bien sûr, s'assurer de la bonne qualité de sa cueillette, il y a des accidents mortels chaque année. Il convient donc, en cas de doute, de faire vérifier la comestibilité des champignons auprès de spécialistes, pharmaciens ou associations mycologiques.