Un adolescent de 17 ans a été arrêté en Vendée à la mi-journée par les enquêteurs de la Brigade criminelle de la PJ parisienne, cette interpellation fait suite à la fausse alerte attentat à Paris samedi dernier, un autre ado a été arrêté en Lozère au même moment.
L'enquête continue d'avancer dans le cadre de la fausse alerte attentat qui s'est déroulée samedi à Paris, dans le quartier des Halles. Hier lundi, un jeune de 16 ans, prénommé Dylan, a été interpellé à Vitry-le-François (dans la Marne). Ce midi, deux nouvelles arrestations ont eu lieu, deux adolescents, âgés de 14 et 17 ans. Le premier a été appréhendé par la Brigade criminelle de la PJ parisienne en Lozère. Le second en Vendée. Les deux jeunes ont aussitôt été placés en garde à vue.
La fausse alerte avait été réalisée à partir du numéro de téléphone de l'église Saint-Leu à Paris. Un numéro "hacké" par ces jeunes gens semble-t-il. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que l'État allait se constituer partie civile, afin "d'obtenir réparation" après cette fausse alerte qui a mobilisé plusieurs centaine s de fonctionnaires de police et paralysé le quartier des Halles une partie de la journée.
Que risquent ces mineurs ?
Les auteurs de canulars, appels malveillants, ou swatting dans le monde des geeks, n'échappent pas aux règles du droit français. Le code pénal prévoit deux ans de prison et ou 30 000 euros d'amende pour "communication d'une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction dangereuse pour les personnes va être commise". De la même manière "une dénonciation mensongère de crime ou délit entraînant ou non d'inutiles recherches" est passible de six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.[#Appel17] #swatting, #canular, appels malveillants...
— Police Nationale (@PoliceNationale) September 19, 2016
Abuser des numéros d'urgence est un délit! pic.twitter.com/pJDhnGnM4s