6 agriculteurs vendéens, inscrits à la FDSEA, se sont prêtés aux tests de détection de glyphosate dans les urines afin de savoir si l'utilisation de ce produit considéré dangereux se retrouve dans leur métabolisme.
Damien Forgerit est agriculteur depuis 25 ans à Mareuil-sur-Lay. Le glyphosate il l'utilise régulierement sur cette parcelle de 12 hectares de semis. L'objectif ? Tuer les repousses de blé sans avoir à labourer. Une économie très importante pour un champ destiné aujourd'hui à la plantation de colza.
Et c'est pour cet aspect économique que cet agriculteur mise sur le glyphosate.
"J'utilise le glyphosate pour éviter de retravailler le sol, soit une consommation de 20 litres de fuel à l'hectare, sur une parcelle de 11 ha ça faisait 250 litres de fuel. Avec le glyphosate je n'ai consommé que 15 litres de fuel."
Pour pulvériser le glyphosate Damien utilise un équipement de protection bien précis. Il s'est prêté au test organisé par la FDSEA de Vendée qui voulait selectionner six agriculteurs utilisateurs du produit, pour recueillir leurs urines et les faire analyser dans un laboratoire agréé. Les résultats sont sans appel, pour Joël Limousin vice-président de la FDSEA Vendée...
Ce laboratoire se trouve à Limoges, au CHU, il est agréé pour ce type de recherche. Le but des ces analyses est de rassurer un public de plus en plus méfiant et critique vis à vis des agriculteurs.Cette analyse met en évidence, très clairement, qu'en tant qu'applicateur et utilisateur nous n'avons pas de glyphosate dans nos urines.