On dénombre pas moins de 27 foyers de grippe ou influenza aviaire en Vendée, plusieurs foyers sont signalés dans les départements limitrophes. Une situation qui met à mal les entreprises avicoles, la Coordination Rurale demande aux services de l'État d'accélérer les procédures d'indemnisation des éleveurs.
Chez Pierre Besson, éleveur de canards et de volailles label à Chavagnes-en-Paillers en au nord du département de Vendée, les canards sont toujours vivants. Mais pour peu de temps, "j'attends la décision de la DDTM pour faire abattre les 18 000 canards et les envoyer à l'équarrissage".
Respect de la bio-sécurité
L'éleveur est certain d'avoir respecté les règles de bio-sécurité : "Ce n'est pas un problème chez nous de bio-sécurité, on fait ce qu'il faut. Le département semble hors de contrôle, submergé par la grippe aviaire". il faut donc de son point de vue chercher ailleurs. "On a eu de la tempête, le vent à dispersé le virus, et c'est entré dans les élevages par les systèmes de ventilation".
Pas de remède contre cette grippe aviaire transportée par les oiseaux sauvages et transmise la plupart du temps aux élevages de plein air. Mais là, ce sont des élevages confinés qui sont désormais touchés.
Accélérer la mise en paiement des indemnités
La Coordination Rurale demande aux services de l'État d'accélérer les processus d'indemnisation des éleveurs. "Il faut plus de souplesse dans le traitement des dossiers et accélérer la mise en paiement des indemnités pour les élevages touchés. Attendre un an pour avoir la totalité des aides n'est pas tenables", souligne la Coordination Rurale de Vendée.
Et le syndicat agricole de demander qu'on avance vite sur la mise au point d'un vaccin qui permettrait de reprendre l'activité sereinement à l'automne. Car un élevage touché par l'influenza aviaire ne reverra aucune volaille avant trois ou quatre mois. Le temps de faire un vide sanitaire, seule solution connue, avec l'abattage préventif, pour freiner l'épizootie.