Alors que les 80 éoliennes du parc marin de Saint-Nazaire sont déployées depuis lundi, les installations du Grand Port de Nantes-Saint-Nazaire ont été retenues pour l'assemblage des 62 éoliennes vendéennes qui devraient être posées au large de l'île d'Yeu et Noirmoutier en 2025.
Le grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire est précurseur en France de l'éolien en mer.
A elles seules, les 80 éoliennes du parc nazairien déployées ce mois-ci auront nécessité 10 ans d'investissement sur les quais pour construire une usine de production, des zones de stockage et d'assemblage des éléments, des moyens de grutage ou encore accueillir les escales des navires.
Ce hub industriel et portuaire complet va donc de nouveau être mis à contribution pour le futur parc éolien au large des iles d'Yeu et Noirmoutier.
Dès 2024, l'industriel retenu Siemens viendra intégrer, assembler et poser sur ces installations l'équivalent de 62 éoliennes.
Au-delà de l'obtention de ces deux premiers parcs français, Saint-Nazaire se positionne sur l'autre grand marché de l'offshore en pleine expansion : l'éolien flottant.
Des structures encore plus puissantes et plus encombrantes au niveau des pales, turbines et mats sans parler des immenses flotteurs.
Pour cela, Le port du grand ouest se prépare de nouveau à investir pour libérer de l'espace à terre. Une nouvelle base d'intégration avec un rallongement des quais est dans les tuyaux.
200 à 300 millions d'euros provisionnés pour espérer bâtir une filière compétitive face à la concurrence des autres ports sur le marché de l'atlantique nord