Une semaine après la cyberattaque subie par Bénéteau, le groupe envisage un redémarrage progressif des activités de production de certaines usines dès ce vendredi 26 février.
Le 19 février dernier, le groupe Bénéteau subissait une cyberattaque paralysant son système informatique.
Plusieurs unités de production, en Vendée et à Bordeaux, ont dû ralentir voire arrêter leur activité de production pendant plusieurs jours.
Une semaine après cette cyberattaque, le groupe annonce que "les efforts conjoints de ses équipes et d’experts informatiques externes permettent d’envisager un redémarrage progressif des activités de production de certaines usines dès le vendredi 26 février".
Le groupe précise poursuivre "ses investigations pour trouver des solutions au rétablissement de son système informatique dans un mode de fonctionnement normal et sécurisé".
La cyberattaque contre le groupe Bénéteau, basé à saint-Gilles-Croix de Vie, s'est produite dans la nuit du 18 au 19 février. Les réseaux informatiques ont aussitôt été arrêtés pour éviter une propagation.
L'entreprise a demandé à ses salariés de ne pas venir travailler lundi dernier sur les sites de production en Vendée et à Bordeaux à la suite de l'arrêt du système informatique.
Le nombre de victimes multiplié par quatre en un an
Dans la région, le groupe Bénéteau n'est pas le premier visé par une cyberattaque. Angers en a connu plusieurs à la fin de l'année dernière et au tout début de cette année. Les journaux Courrier de l'Ouest et Ouest-France ont d'abord été touchés, puis les services de la Ville d'Angers et ensuite la Clinique de l'Anjou.
En 2020, le nombre de cyberattaques a explosé. La pandémie de Covid-19 a démultiplié les opportunités de déstabilisation dans plusieurs secteurs dont celui de la santé. Selon l'agence nationale de la sécurité des systèmes, "le nombre de victimes a été multiplié par quatre en un an".