L'entrepôt des Restos du Cœur à La Roche-sur-Yon a fait l'objet de plusieurs tentatives de cambriolages par le passé, c'est la première fois que les voleurs parviennent à leurs fins. Sucre, café et conserves ont disparu.
Les bénévoles du Resto du Cœur de La Roche-sur-Yon sont perturbés par ce vol qui va priver temporairement leurs 750 allocataires de sucre, de café et de plats préparés.
À portée de main
"C'est le conducteur du camion de livraison qui a constaté l'effraction et le vol. Il y avait une boite de sucre éventrée dans la cour. Ils sont passés par la fenêtre sans plus de dégâts", raconte Patrick, un bénévole du centre de distribution.
Il s'interroge sur la nécessité de s'emparer de la totalité de ces denrées en particulier, "50 kg de sucre, 36 kg de café et une centaine de kilos de plats cuisinés en conserve, un peu de farine. Ils n'ont pas pris de pâtes alimentaires, de conserves de poisson comme les boites de thon. On a l'impression qu'ils ont pris ce qui était à portée de main, et juste rempli leur véhicule. Ou alors ils ont été dérangés, les bureaux n'ont pas été visités".
Solidarité entre Restos
Le cambriolage a eu lieu entre mardi soir et jeudi matin donne l'impression d'avoir été commis par des personnes peu organisées. Pour la police ce long laps de temps entre le départ et le retour des bénévoles ne va pas faciliter l'enquête.
La distribution des denrées aux bénéficiaires prévue jeudi matin a été décalée à l'après-midi, le temps pour les bénévoles d'aller se ravitailler au dépôt départemental des Restos à Mouilleron-le-Captif.
Le centre de distribution de La Roche a déjà fait l'objet de tentatives d'effraction, c'est la première fois que les cambrioleurs réussissent à en partir avec des marchandises.
En Loire-Atlantique aussi il y a un mois
Durant le week-end de la Toussaint, c'est le centre de distribution de Savenay en Loire-Atlantique, qui avait subi l'assaut de cambrioleurs bien plus déterminés. 1,7 tonne de denrées, des ordinateurs et de l'électroménager avaient été volées.
L'antivol du portail de la maison avait disparu, et surtout la porte d'accès n'avaient pas été forcée.