La mère de la petite Angèle, accusée de tortures et de meurtre avec actes de barbarie sur la fillette de quatre ans retrouvée morte en 2014, a été condamnée à 25 ans de recusion criminelle, son-ex compagnon à 15 ans d'emprisonnement.

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Le verdict est tombé en fin d'aprés-midi. Et les jurés n'ont pas suivi le requistoire de l'avocat général. Olivier Dubief avait demandé les peines maximales à l'encontre des "bourreaux" d'Angèle, jugés depuis lundi pour les crimes de "tortures ou actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans". Il a réclamé la réclusion criminelle à perpétuité contre la mère, également poursuivie pour le meurtre de l'enfant, et 30 ans de réclusion contre son ancien compagnon.


Tous deux ont nié lors des débats avoir torturé la fillette, décédée par strangulation et dont le corps, brûlé sur un tiers de sa surface, avait été découvert le 8 septembre 2014 à Saint-Georges-de-Pointindoux (Vendée), au domicile de M. Pharisien chez lequel Mme Dubois avait emménagé à peine trois semaines plus tôt.

Pour l'accusation, s'il n'est "pas possible de savoir précisément qui a fait quoi", Jordane Dubois et David Pharisien "ont agi en co-action: l'un commence la punition, l'autre la finit". "Ils sont bel et bien co-auteurs et complices de tortures et d'actes de barbarie, tant par leur action ultra-violente que par leur privation de soins", a insisté l'avocat général jeudi.

Ce vendredi les deux accusés ont été entendu une denière fois. Tous deux ont dit regretter : "Je m'en veux tous les jours, à chaque seconde, de ne pas être allée à l'hôpital, de ne pas avoir fait ce qu'il fallait pour la sauver. Je le regrette tous les jours", a déclaré Jordane Dubois, 24 ans, laissant entrevoir son visage aux traits juvéniles, derrière une épaisse chevelure noire. "Ma fille, c'était la chose la plus incroyable que j'ai eue au monde", a ajouté la jeune femme.

"Je regrette tout ce qui s'est passé, ça n'aurait jamais dû arriver", a également dit David Pharisien, 29 ans, le beau-père prenant brièvement la parole avant que la cour ne se retire pour délibérer.

La peine de Jordane Dubois est assortie d'un suivi soci- judicaire et d'une injonction de soins durant toute son incacération. David Pharisien devra lui aussi se soumettre à des soins.

Ils ont désormais dix jours pour faire appel.


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