Moins de soleil, moins d'accidents. Une première moitié de saison estivale calme pour les secours en mer et sur terre

C'est une saison assez tranquille pour les sapeurs-pompiers et les sauveteurs en mer en Loire-Atlantique et Vendée. La météo, plus fraîche, a limité les activités touristiques et, avec elle, les interventions. Il faut cependant rester vigilant, car le soleil semble faire son retour au mois d'août.

Un mois de juillet plutôt paisible. C'est le bilan, à la mi-saison, de lSociété nationale de sauvetage en mer (SNSM) et du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de Vendée et Loire-Atlantique. 

S'il y a eu moins d'interventions, c'est notamment parce que le soleil n'était pas tout à fait au rendez-vous au mois de juillet. Moins de soleil signifie moins d'activités touristiques et donc, moins d'accidents. 

Sauvetage en mer 

Du côté de la SNSM en Loire-Atlantique, "la saison est relativement calme puisqu'il n'a pas fait très beau", explique Christophe Boin, délégué départemental de la SNSM 44. 

On a une intervention par jour en moyenne

Christophe Boin

Délégué départementale de la SNSM 44

Depuis le début de la période estivale, il n'y a pas eu beaucoup de blessés selon la SNSM. "La majorité de nos interventions concernent des pannes ou des échouements", détaille-t-il. "L'an dernier, le début de l'été était calme aussi, mais en août, il y a eu plus d'activité. C'est très lié à la météo" rappelle le délégué départemental. 

Les interventions ont lieu sur l'ensemble de la côte, principalement du Croisic à Pornic,"là où il y a une concentration de bateaux de plaisance" souligne Christophe Boin.

Sur la côte vendéenne aussi, le mois de juillet a été calme pour les sauveteurs. "On a eu moins d'interventions que l'année dernière", assure Fabrice Mosneron Dupin, le délégué départemental de la SNSM Vendée.

Hormis un accident grave qui a entraîné la mort d'une femme sur l'île d'Yeu, les sauveteurs n'ont pas enregistré d'interventions importantes sur cette période. Pour autant, Fabrice Mosneron Dupin invite les plaisanciers à rester prudent.

Il faut garder en tête que la mer est dangereuse

Fabrice Mosneron Dupin

Délégué départemental de la SNSM 85

Il rappelle l'importance de garder son gilet de sauvetage sur soi, de vérifier l'état du bateau avant le départ en mer, "dans l'excitation les gens sortent en mer et se rendent compte trop tard qu'ils n'ont pas l'équipement ou que la météo n'est pas bonne", rapporte le délégué vendéen.

Fabrice Mosneron Dupon note un retour de l'activité depuis le 20 juillet et s'attend à un mois d'août plus animé. "Les six stations de Vendée sont prêtes pour intervenir rapidement", garantit-il.

Les interventions pour incendies en baisse

De manière générale, les incendies ne représentent que 8 % des interventions du SDIS sur l'année. Pour ce début de saison estivale, les interventions tombent même à 6,6 % en Vendée, et 5,23 % en Loire-Atlantique.

Quand on parle des pompiers, on pense aux hommes du feu

David Le Goualher

Lieutenant-colonel SDIS 85

Par rapport à 2023, il y a eu moins d'incendies. Une baisse de 39 % en Loire-Atlantique et -28 % en Vendée. Pour rappel, les deux départements avaient cumulé, en juillet 2023, 1 137 interventions liées aux incendies. Cette année, il y en a eu 616, soit deux fois moins que l'an passé.

Secours à la personne et accidents de la voie publique

Le plus gros des actions du SDIS concernent le secours à la personne. Elles représentent 78,7 % du total des interventions en Loire-Atlantique et 58,8 % en Vendée.

"On intervient essentiellement sur du secours d'urgence à la personne et les accidents sur la voie publique", remarque David Le Goualher, chef du groupement de la communication et de la citoyenneté du SDIS 85.

Juste derrière le secours à la personne, les sapeurs-pompiers s'occupent donc des accidents de la voie publique. Les professionnels de Loire-Atlantique sont intervenus 550 fois en juillet, tandis que leurs homologues vendéens ont réalisé 503 opérations de ce type.

Tendance et prévention

Si la météo est en partie responsable de ce début de saison calme, ce n'est pas le seul facteur. "Ça s'explique par le temps, par moins d'accidentologie, mais aussi par le travail fait en amont sur nos missions", souligne le lieutenant-colonel David Le Goualher du SDIS 44. "Il y a des interventions qu'on faisait avant, qu'on ne fait plus aujourd'hui. Par exemple, le relevage de personnes à domicile" souligne-t-il.

Le chef de groupement et de communication rappelle aussi que le SDIS a connu une carence d'ambulanciers, mais que la structure s'est organisée pour régler le problème, "maintenant, on a une garde d'ambulanciers"

Ce n'est pas parce qu'on est en vacances qu'il faut se lâcher

David Le Goualher

Lieutenant-colonel SDIS 85

Le lieutenant-colonel rappelle lui aussi que l'"on doit rester prudent même en vacances". Il ajoute, "on s'informe des services présents sur le territoire et des numéros d'urgence. Pour les activités du littoral, on ne se surestime pas et on surveille ses enfants".

Il y a beaucoup de monde sur les routes, on reste vigilant 

David Le Goualher

Lieutenant-colonel SDIS 85

Si juillet était plutôt calme, la première semaine d'août a déjà enregistré une reprise des activités. "La semaine dernière, on a eu du beau temps et une reprise des activités plus soutenues" rapporte David Le Gouahler.

Selon lui, depuis le début du mois, il y a eu 130 à 170 interventions par jour sur le territoire vendéen. "C'était plus actif que les trois semaines qui ont précédé", rajoute-t-il. L'année dernière aussi, le mois d'août avait été plus agité.

Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité