Ce lundi, plus de 600 salariés de l'usine de La Roche-sur-Yon en Vendée viennent de voter "oui" concernant l'accord sur les conditions de départ négociées par l'intersyndicale.
L'usine Michelin de la Roche-sur-Yon devrait fermer cette année.
Ce lundi, les 610 salariés étaient appelés à voter afin de se prononcer sur les conditions de départ négociées par l'intersyndicale (sans la CGT, ce syndicat étant minoritaire).
Le résultat valide à la quasi unanimité cet accord, sur 490 bulletins : 92,7 % de oui, 6,7% de non et 0,6 de nul.
L'accord est donc validé par les salariés qui approuvent les conditions de départ de l'usine Michelin de la Roche-sur-Yon qui devrait fermer ses portes cette année.
Les salariés vont bénéficier d'une prime de départ de 40.000 euros brut, auxquels s'ajouteront 500 euros par année d'ancienneté.
Pour ceux qui souhaitent se reclasser dans une autre entreprise, cette indemnité de départ sera non imposable et Michelin s'engage à compenser la différence de salaire à hauteur de 400 euros brut par mois pendant trois ans.
Par ailleurs, un cabinet privé va assister les salariés en vue d'un reclassement. Une aide à la formation à hauteur de 10.000 euros et une aide à la création d'entreprise sont également prévues.
"Cet accord n'empêche pas la colère qu'on peut avoir concernant la fermeture du site et le fait que Michelin fasse beaucoup de profits et sacrifie des usines pour faire encore plus de rentabilité" a déclaré, il y a quelques jour à l'AFP, Fabrice Herbreteau, délégué syndical CFE-CGC.
Une centaine de salariés du site devraient choisir d'aller travailler dans un autre site du groupe. Pour eux, l'accord prévoit une indemnité de départs, mais elle sera imposable. Michelin s'engage à financer leur déménagement et à aider financièrement les conjoints qui abandonneraient leur travail en Vendée.
Enfin, 90 salariés environ qui seront à la retraite d'ici le 1er janvier 2026, doivent profiter de la mesure d'âge: ils toucheront 75% de leur salaire brut par mois, jusqu'à la retraite.