Transat Jacques-Vabre. "On sait que la course aura lieu, mais on ne sait pas quand !" confie Sébastien Simon, bloqué à quai au Havre

Engagés sur la 16e édition de la Transat Jacques-Vabre, 40 Imoca n'ont pas pu prendre le départ avec les autres classes ce 29 octobre au Havre (Seine-Maritime), en raison des conditions météorologiques. Bloqué à quai, le Vendéen Sébastien Simon va essayer de tirer profit du report du départ.

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Ils devaient s'élancer du port du Havre ce dimanche 29 octobre, mais restent finalement à quai. Les 40 Imoca engagés sur la Transat Jacques-Vabre ont appris en début de matinée qu'ils ne prendraient pas le départ avec les autres classes le jour-même, en raison des conditions météorologiques difficiles attendues en milieu de semaine prochaine en Atlantique.

"C'est une décision tardive. D'habitude, on nous prévient plutôt un ou deux jours avant le départ, confie Sébastien Simon, skipper de l'Imoca groupe Dubreuil, sur les quais au Havre. C'est assez particulier, parce qu'on voit les autres classes prendre un départ et qui vont dans un port breton. Nous, on est condamnés à rester au Havre mais on ne sait toujours pas quand on va repartir." Les trois autres classes de bateaux, les Ultim, Ocean Fifty et Class40, ont pris le départ comme prévu à 13h05.

On sait que le départ est reporté, on sait que la Transat Jacques-Vabre aura lieu, mais on ne sait pas quand. Probablement dans quelques jours, car il y a du mauvais temps qui arrive.

Sébastien Simon

skipper de l'Imoca groupe Dubreuil

Le Vendéen, qui devait partir en compagnie de son co-skipper Iker Martinez, est un peu déçu. "On était préparés, on avait envie d'y aller, forcément avec un peu de stress, c'est normal. Je pense qu'on aurait pu tirer partie de ces conditions, estime-t-il. Mais la raison l'emporte. On va essayer de tirer profit de ces moments. On va aller naviguer en attendant, demain il y a une fenètre météo qui pourrait nous permettre de tester des choses."

Des creux de plus de 8 mètres

"Les conditions en Manche ne sont pas très aisées. Une casse dans ce système, avec un bateau qui ne serait plus manoeuvrant... il n'y a aucune échappatoire possible", expliquait Francis Le Goff, directeur de la course, en conférence de presse ce 28 octobre.

Les cinq Ultim prévus sur la ligne de départ, plus véloces que le reste de la flotte, sont en capacité de s'échapper de la Manche et du Golfe de Gascogne avant que la tempête ne frappe la zone à partir de mercredi ont expliqué les organisateurs. Eux poursuivent la course comme intialement.

"On a plus de 8 mètres de creux en mer à partir du mercredi et 10 mètres le jeudi avec des rafales à près de 120 km/h", a commenté le météorologue de la course Christian Dumard. Les Ocean Fifty et les Class40, flotte représentant 50 bateaux plus fragiles que les Imoca devront faire escale à Lorient (Morbihan) en début de semaine pour s'abriter, avant de repartir une fois le mauvais temps passé.

Des Imoca nombreux

"Le départ de cette deuxième étape sera donné en flotte et le classement établi à l'arrivée en Martinique à la somme des temps des deux étapes, avait expliqué Francis Le Goff. Nous n'avions pas la capacité de proposer ce format avec escale à la classe Imoca pour des raisons de place dans le port", a-t-il ajouté dimanche.

"On est quand même une quarantaine d'Imocas, alors que les autres classes sont composées de plus petits bateaux, en plus petit nombre. C'est plus facile de trouver des ports en Bretagne pour les accueillir et laisser passer le mauvais temps. (...) Pour les Imocas, plus larges et longs, c'est moins évident," comprend Sébastien Simon.

Seuls 55 des 95 participants ont donc pris le départ, ce dimanche 29 octobre. Les premiers Ultim de La Transat Jacques-Vabre, célèbre course en double créée en 1993, sont attendus autour du 12 novembre à Fort-de-France.

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